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26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 16:53

Une blonde est au volant lorsque son portable sonne. Elle répond et entend la voix de son mari paniqué.

 

Chérie, fais très attention. J'ai entendu à la radio  qu'il y a une voiture qui roule à contresens sur l'autoroute A4 !

Philippe, je peux te dire que la radio se trompe. Il n'y en a pas une, mais des centaines !

 

Published by Un Sage
23 juin 2020 2 23 /06 /juin /2020 15:49

Toilettes :

Tirer la chasse sans baisser le couvercle propage les virus jusqu'à 90 cm
 

 
Pauline Capmas-Delarue, journaliste santé,

 
Vous ne pensez jamais à fermer le couvercle des toilettes avant de tirer la chasse d’eau ? Grave erreur ! C’est la meilleure façon de disséminer bactéries et virus partout dans la pièce… 
Vous n’avez jamais compris l’intérêt de baisser le couvercle sur la lunette des toilettes ? En lisant les lignes qui suivent, ce geste va prendre tout son sens. En effet, le fait de tirer la chasse d’eau crée un nuage de micro-gouttelettes invisibles à l'œil nu, mais fortement chargées en germes, qui peuvent être projetées à bonne distance de la cuvette : sur le sol, le bouton de la chasse d'eau, les meubles, les serviettes de toilettes… et sur vous !
A lire aussi : Coronavirus : "des patients de 30 à 40 ans, sans antécédant, en réanimation" ! 
Les micro-gouttelettes d’eaux usées peuvent atterrir jusqu’à 90 cm des toilettes
Les gouttelettes d’eaux usées, mélangées à l’urine et à la matière fécale, peuvent contenir de nombreux virus et bactéries. Or, une récente étude chinoise, menée par des chercheurs de l’université de Yangzhou et publiée dans la revue Physics of Fluids, a montré qu’elles peuvent être projetées jusqu’à la hauteur de votre visage, et jusqu’à 91 cm de distance sur le sol.
Covid-19 : le virus est présent dans les matières fécales
Si l’on sait avec certitude que le coronavirus se propage par les micro-gouttelettes de salive, les scientifiques ne sont pas encore certains de sa possible transmission par les matières fécales. Néanmoins, des traces du virus SARS-CoV-2 ont été retrouvées dans les selles des malades.
Des études sur les eaux usées sont d’ailleurs menées dans de nombreux pays, dont la France, afin de développer un système d’alerte précoce en cas de rebond de l’épidémie. “C'est un indicateur très sensible dès le début. Avant même un afflux vers l’hôpital, on a déjà des traces de génome dans les eaux usées. Cet outil nous permet de dire très précocement que l’épidémie démarre. Et peut-être de dire, dans le futur, si elle redémarre", expliquait Laurent Moulin, en charge de la recherche et développement à Eau de Paris, et co-auteur de l’étude, le 4 mai dernier dans une interview accordée à France Inter.
La gastro-entérite peut s’attraper aux toilettes !
En outre, d’autres maladies peuvent s’attraper aux toilettes. Et la numéro un n’est autre que… la gastro-entérite ! Le virus en cause est effectivement présent dans les selles, et tirer la chasse d’eau sans fermer le couvercle va entraîner sa dissémination dans la pièce. 
Notez aussi qu'une autre mauvaise habitude, largement répandue après avoir été aux toilettes, peut vous rendre malade. À savoir, ne pas se laver les mains après avoir fait vos besoins. Hommes ou femmes, après avoir fait pipi comme caca, on se lave les mains à l'eau et au savon pendant au moins 30 secondes, en frottant bien. 

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Chie dur, chie mou, mais chie dans le trou

 

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Published by Un Sage
22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 16:09

Deux amis discutent :

 Tiens, salut ! Tu vas bien ? Imagine que demain, c'est notre anniversaire de mariage, à ma femme et moi, ça fait vingt ans, mais je ne sais pas quoi lui offrir !

Je voulais savoir ce que tu avais acheté à la tienne pour vos noces de porcelaine ?- Pour nos vingt ans de mariage, je lui ai offert un voyage à Tahiti.-

Ben dis donc ! Si pour vos vingt ans, tu lui as offert un tel voyage, que vas-tu lui acheter pour fêter les quarante ans ?

 Bah, c'est simple, j'ai déjà réfléchi : j'irai la chercher

Published by Un Sage
31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 11:47

https://creatives.sascdn.com/images/pixel.gif Le coronavirus a pu se propager parmi les humains depuis dix ans

 

D'après une équipe de scientifiques, le Covid-19 aurait pu se propager sur la planète pendant des années, voire des décennies avant la crise épidémique actuelle.

Le coronavirus a pu se propager parmi les humains depuis dix ans

Le virus pourrait être passé de l'animal à l'homme bien avant la première détection à Wuhan, selon les recherches d'une équipe internationale de scientifiques. C'est du moins ce qu'ils affirment dans une étude publiée le 17 mars dans la revue scientifique Nature Medicine.

Le virus a pu se répandre durant 10 ans avant d'entraîner des flambées épidémiques

Pour arriver à cette hypothèse, des chercheurs d'Australie, de Grande-Bretagne et des États-Unis ont cherché des indices sur le passé de la maladie.

Ils ont alors découvert que le virus aurait pu passer de l'animal à l'homme bien avant la première détection dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine.

D'après le Dr Francis Collins, directeur de l'Institut national américain de la santé, cette étude suggère que le virus aurait pu vivre très longtemps "avant qu'il ne soit capable de provoquer des maladies chez l'homme".

"Puis, à la suite de changements évolutifs au cours des années ou peut-être des décennies, le virus a finalement acquis la capacité de se propager d'homme à homme et de provoquer des maladies graves, souvent mortelles", a-t-il ajouté dans un article publié sur le site de l'institut.

"Les estimations de l'ancêtre commun le plus récent du SRAS-CoV-2 (...) indiquent l'émergence du virus de la fin novembre 2019 au début décembre 2019, compatible avec les premiers cas confirmés rétrospectivement. Ce scénario suppose une période de transmission non reconnue chez l'homme entre l'événement zoonotique initial et l'acquisition du site de clivage polybasique", détaillent les chercheurs.

D'autres scientifiques valident cette hypothèse

Les scientifiques de cette étude d'envergure ne sont pas les seuls à prôner ce cas de figure.

Le professeur italien Giuseppe Remuzzi a déclaré avoir remarqué "d'étranges pneumonies" en Italie depuis novembre dernier, ce qui signifie que le virus aurait pu atteindre l'Europe avant que quiconque ne le sache.

Le professeur Remuzzi, directeur de l'Institut Mario Negri pour la recherche pharmacologique à Milan, a déclaré qu'il ne serait pas surpris si certains porteurs asymptomatiques avaient voyagé en Chine ou même à l'étranger avant décembre.

Il a déclaré que les cas inhabituels de pneumonie en novembre et décembre pouvaient signifier que le virus circulait déjà en Lombardie, la région la plus touchée d'Italie, avant que les gens ne sachent ce qui se passait à Wuhan.

Un médecin de Pékin travaillant dans un hôpital public a déclaré que de nombreux cas de flambées mystérieuses de pneumonie avaient été signalés par des professionnels de la santé dans plusieurs pays l'année dernière.

"Il y aura un jour où tout cela sera mis au jour", a expliqué le médecin, qui n'a pas souhaité être nommé.

En décembre, les médecins de Wuhan ont également remarqué une augmentation du nombre de personnes souffrant d'une mystérieuse pneumonie. Les tests de détection de la grippe et d'autres agents pathogènes sont restés négatifs.

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Coronavirus : va-t-il continuer de se propager cet été ?

De façon générale, les virus sont stables à basse température. C'est pour cela que le rhume ou la grippe se propagent plutôt autour de l'hiver qu'au cœur de l'été.

Mais, au vu du nombre d'infections enregistrées dans les pays du Moyen-Orient, il se pourrait que la température n'ait pas d'effet sur le coronavirus.

Il serait possible qu'il ne s'arrête pas à la saison chaude en Europe et qu'il n'existe donc pas de "saisonnalité" pour ce virus comme il en existe pour les autres.

Il est difficile cependant de tirer des conclusions fermes sur la dynamique virale du Sars-CoV-2.

Comme les cas augmentent de jour en jour à travers le monde, inutile de regarder quels sont les pays les plus touchés pour le moment et, en fonction de leur température, d'essayer de déduire les températures les plus propices à la dissémination du virus.

Un propos confirmé par David Heymann, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, sur le site National Geographic " nous en savons trop peu à l'heure actuelle sur ce nouveau virus pour prédire les changements qu'il connaîtra en fonction des conditions météorologiques".

 

Published by Un Sage
31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 11:00

Un couple d’amoureux illégitimes dîne aux chandelles dans l’appartement de la dame.

L’homme demande :
- Ton mari ne risque pas de rentrer ? ça m’embête tu sais, surtout que c’est mon meilleur ami quand même…
- Oh, ne t’inquiète pas, on on en encore pour une bonne heure.

A ce moment là, le téléphone sonne, la femme décroche et on l’entend dire : « Oui mon chéri… non… ah… d’accord… bien sûr, à tout à l’heure.»

Elle revient à table et son amant demande :
- C’était lui ?
- Oui. Ne t’inquiète pas, on en a encore pour une bonne heure, il fait une partie de billard avec toi…

Published by Un Sage
30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 17:37

Conte de Pâques

Laissons Jean-Paul Brighelli vous le conter...

par

Jean-Paul Brighelli

 (26 mars 202)

Or doncques, il advint que le royaume du jeune et sémillant monarque Manu-Henri III et de la reine-mère Catherine de Macaron fut frappé par la peste venue des Indes et du Royaume de Siam. Les sujets de Sa Majesté n’en mouraient pas tousse, mais tousse étaient frappés.
Le couvre-feu fut bientôt déclaré sans que cela ralentît la diffusion du fléau : en effet, dans les faubourgs des grandes cités du royaume, les jeunes revêtus de houseaux Nike et portant un chaperon en guise de couvre-chef continuaient à circuler en toute impunité pour se livrer à leurs activités favorites — pillages, commerce de poudre du Levant, incendie de carrosses et lapidation de la maréchaussée — sous l’œil paternel et bienveillant des magistrats.

Comme le royaume manquait de gantelets et de heaumes pour se protéger des miasmes mortels, le nombre des victimes s’accroissait chaque jour, surtout parmi les vieillards déjà affaiblis par le jeûne consécutif à la baisse des retraites décidée par Sa Majesté, dans sa grande sagesse.
Devant l’urgence de la situation, le royaume réagit comme il l’avait toujours fait : on convoqua les États Généraux des carabins chargés de nommer commissions et sous-commissions afin d’aboutir à la constitution d’un collège d’experts qui rendrait un rapport préliminaire d’ici 2 à 3 ans.

C’est alors qu’un vieil alchimiste provençal surnommé Raoul de Massalia prétendit pouvoir soigner les pestiférés avec un vieux remède, la quinina, autrefois utilisé par les chevaliers francs lors des croisades afin de se prémunir des redoutables fièvres orientales. On fabriquait ledit remède pour à peine quelques sous et le comte de Nice ainsi que son épouse la comtesse avaient même été guéris en quelques jours de l’affliction qui menaçait leurs vies. Certains serfs, qui faisaient la queue devant le dispensaire du vieil alchimiste, parlaient de miracle, tandis qu’à la cour royale on se gaussait de celui qu’on surnommait déjà le vieux fol : personne ne croyait qu’un remède aussi peu cher et aussi peuchère viendrait à bout du fléau.

Bientôt Raoul fut conchié par les médecins parisiens de la Cour Royale : on lui reprocha d’abord d’être un vilain, un bouseux de basse extraction qu’on ne voyait jamais à la capitale, qui ne mettait même pas de perruque poudrée et déambulait tète nue et les cheveux au vent , ce qui n’augurait à l’évidence rien de bon sur ses compétences médicales.
On lui reprocha aussi d’être un partisan du roi Charles Premier le Grand — dernier souverain de Gaule et vainqueur des chevaliers teutoniques — unanimement jalousé par ses successeurs infoutus de remporter une seule victoire, même contre un loup solitaire aliéné. Les dévots lui reprochèrent enfin de s’être opposé au voilement des femmes sarrasines à l’université, ce qui constituait assurément un blasphème.
A la tête de la cabale, il y avait un trio de la plus haute noblesse : d’abord la duchesse de La Combe, abbesse de l’hôtel-Dieu St- Antoine et de TF1 ; puis l’ancien membre du Conseil Royal, la baronne Agnès Business ; et enfin l’époux de cette dernière, Le baron Yves le Vil, ayant exercé la charge de Grand Apothicaire Royal.

Alors que la peste avait déjà fait des dizaines de milliers de victimes, un cacochyme chenu souffrant de plusieurs tumeurs vint à défuncter : il s’était administré 45 gélules 8 fois par jour pendant une semaine du prétendu remède de Raoul de Massalia. On oublia aussitôt tous les autres morts et on ne parla plus que de celui-là dans les gazettes royales qui firent passer l’épidémie au second plan. Les innombrables vilains scrofuleux ou atteints d’écrouelles que Raoul avait sauvés l’accusèrent de sorcellerie. Le parti monarchique, LAREM (la Royauté En Manu), exigea un procès . Menacé d’excommunication et du bûcher, l’alchimiste se rétracta et abjura devant le tribunal de l’inquisition. Certains témoignent qu’en quittant la salle d’audience, toujours aussi hirsute, il marmonna « et pourtant elle soigne !  ».

Heureusement , tout est bien qui finit toujours bien dans le royaume de France.
La reine-mère Catherine de Macaron, ayant contracté la peste en assistant à une représentation au théâtre royal, fut sauvée par la grâce de Dieu et une fiole de quinina que le chevalier Alexandre Filsdedieu avait conservé par devers lui. Ainsi, le bellâtre musculeux tombé en disgrâce redevint connétable du royaume et premier mignon du roi. Il put organiser de grands concerts au Palais Royal pour le plus grand plaisir de Sa Majesté qui aimait entendre troubadours et ménestrels travestis chanter du rap, entre deux parties de bilboquet.

Après un an et demi d’épidémie et autant de morts que pendant la grande peste noire de 1348, la duchesse de la Combe, la baronne Agnès Business et le baron Yves le Vil inventèrent enfin un remède efficace contre la peste. La preuve que ce remède était efficace, il coûtait plusieurs écus d’or. Mais même les plus pauvres s’endettèrent tant la peur de la maladie les taraudait et tant ils avaient vu mourir les leurs, ce qui fit la fortune des laboratoires d’apothicaires, généreux mécènes des nobles la Combe, Business et le Vil.
Quant au bon roi Manu-Henri III, il se montra magnanime et généreux : comme le nombre des retraités avait considérablement diminué, un édit royal annula la réforme des retraites pour les quelques vieillards qui avaient survécu à la peste et à la libération de milliers de gibiers de potence des geôles du royaume par la chancelière de Belle-ou-Bête. En même temps, le roi rétablit la gabelle car il fallait bien renflouer les caisses du royaume et surtout payer les pensions des privilégiés.
Personne ne sut ce qu’était devenu Raoul de Massalia. A la Cour, dame et chevaliers affirment en frissonnant que Satan en personne est venu le prendre pour l’emmener à la Géhenne, et l’on dissimule dans des reliquaires les dernières fioles de quinina au cas où la peste reviendrait. D’autres disent qu’il s’est exilé dans l’Empire Songhaï où il est considéré comme un grand marabout-guérisseur capable de ressusciter les maures atteints de fièvre hémorragique. Alors qu’il est oublié dans le royaume de France, on trouve une statue de Raoul devant le palais de Mac Donald Premier, roi-consul des Amériques, mais il s’agit probablement d’une énième provocation du souverain d’Outre-Atlantique 

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Les débats sur l’hydroxychloroquine ont inspiré des théories conspirationnistes, avec une question récurrente : pourquoi le traitement n’est-il pas généralisé ?

Par Damien Leloup et Lucie Soullier

Le professeur Didier Raoult, à l’IHU de Marseille, le 26 février. GERARD JULIEN / AFP

(Alias  Raoul de Massalia dans le conte)

On ne nous dit pas tout. On nous cache des choses. Quelqu’un avait bien intérêt à ce que ça arrive. Depuis trois semaines, et le développement accéléré de l’épidémie de Covid-19 en France, la petite musique complotiste n’a cessé de monter.

Un virus qui touche plus durement les personnes âgées ? C’est un complot du gouvernement pour régler les problèmes des retraites. Le confinement ? Un prétexte pour un coup d’Etat militaire, alors que la contestation sociale battait son plein. L’absence de vaccins, de traitement, de masques ? Un complot, là encore, ourdi au choix par l’Union européenne (UE), la Chine, le gouvernement, telle ou telle entreprise.

Mais depuis une semaine, c’est la personnalité du professeur Didier Raoult qui concentre l’attention des complotistes plus ou moins assumés.

La médiatisation et les débats scientifiques autour du traitement à l’hydroxychloroquine, pratiqué par ce médecin à Marseille, ont provoqué un gigantesque appel d’air dans les sphères complotistes. Pourquoi donc ce traitement, soutenu par certaines figures politiques comme le maire (Les républicains) de Nice, Christian Estrosi, n’est-il donc pas généralisé ?

Plutôt que de se plonger dans les détails des réserves médicales portant sur le protocole de soin suivi par M. Raoult – dont les premiers résultats sont loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique –, une explication toute trouvée a surgi dans les espaces de discussion en ligne les plus radicaux : celle d’un complot de l’industrie pharmaceutique, le plus souvent avec une forte connotation antisémite.

« Les juifs ne peuvent pas gagner de l’argent avec ? Supprimez-le », écrit ainsi un utilisateur de 4chan/b/, forum prisé de l’extrême droite anglophone, dans un fil de discussion expliquant que l’hydroxychloroquine est bon marché.

La diffusion de ces théories est loin d’être limitée aux forums. Une tribune de Gilbert Collard, publiée le 24 mars sur YouTube mais également sur le site du Rassemblement national (RN), reprend ainsi plusieurs éléments-clés des théories conspirationnistes en vogue sur le coronavirus (dont sa prétendue origine « militaire »), sans jamais les formuler explicitement.

Dans son analyse du texte pour le site Conspiracy Watch, l’historienne Valérie Igounet explique que le député européen RN « use ici d’une rhétorique conspirationniste bien connue consistant à souligner des coïncidences prétendument troublantes ». Et omet de mentionner les réserves scientifiques sur le protocole utilisé par le docteur Raoult, ainsi que certains faits avérés, notamment que le classement de la chloroquine en substance vénéneuse n’a rien à voir avec la pandémie – la décision datait d’il y a plus d’un an. L’ancien député prend, en revanche, le soin de préciser que l’ex-époux de l’ancienne ministre de la santé, Agnès Buzyn, est l’un des fils de Simone Veil.

« La base du complotisme, c’est d’être suffisamment elliptique pour que chacun puisse mettre ce qu’il veut derrière », renchérit Rudy Reichstadt, fondateur de Conspiracy Watch. Chacun a ainsi pu trouver dans la figure du professeur Raoult une validation de ses propres schémas conspirationnistes.

De Christine Boutin, qui avait, le 11 mars, la « désagréable impression que l’on cache quelque chose », jusqu’à l’Union populaire républicaine (UPR), qui pense lire derrière « le triomphe du professeur Raoult » la « gêne » des médias français, de très nombreux élus et courants politiques ont usé de la sémantique complotiste.

Plus fréquentes à la droite de la droite, ces allusions n’épargnent pas non plus la gauche de la gauche, très suspicieuse envers l’industrie pharmaceutique ; elles sont également particulièrement fréquentes dans les groupes Facebook du mouvement des « gilets jaunes ».

Mais si ces théories prospèrent autant, ce n’est pas uniquement parce que la période, anxiogène, les favorise. Elles se nourrissent aussi très directement des choix du gouvernement dans la gestion de l’épidémie. Le maintien du premier tour des élections municipales, à la veille d’un confinement généralisé, a donné des « munitions » rhétoriques aux complotistes affirmant que le gouvernement cherchait à faire des morts, ou au contraire à ceux qui arguaient que la pandémie n’était pas sérieuse.

De même, les déclarations contradictoires sur l’utilité du port du masque, ou les propos d’Agnès Buzyn, qui confiait dans un entretien au Monde, le 17 mars, regretter d’avoir « quitté le ministère de la santé en sachant que les élections n’auraient pas lieu », ont été largement exploitées par les complotistes, note Rudy Reichstadt : « Cela donne des armes à ceux qui répandent ces théories. Dès le 17 mars, le RN était dans la rhétorique ils savaient mais n’ont rien fait, comme si le gouvernement était détenteur d’une vérité secrète. Puis Gilbert Collard dit elle reconnaît avoir menti. Jean-Luc Mélenchon [le chef de file des “insoumis”] parle même d’aveux. Ils sont dans la rhétorique la preuve que…, alors que ce n’est pas du tout ce que dit Agnès Buzyn. »

Déclarations fracassantes

Pour les tenants des théories du complot, les critiques contre le professeur Raoult et ses essais thérapeutiques constituent justement autant de « preuves » nouvelles. S’il « dérange », c’est probablement qu’il a raison ; son traitement, simple et bon marché, ne peut être contesté que parce qu’il y aurait des « intérêts occultes » à l’œuvre.

Ce raisonnement a aussi permis aux tenants de la théorie dite « Qanon » – dans laquelle le président américain Donald Trump serait le héros d’un complot secret de « vrais patriotes » – d’intégrer la figure du professeur Raoult dans leurs thèses.

Haï de « l’establishment », comme Donald Trump, Didier Raoult fait forcément partie des « héros de l’ombre », estiment-ils. Des rapprochements facilités par les propres déclarations de M. Raoult, qui s’est régulièrement posé en victime de dénigrements de la part des « pontes » parisiens de la santé.

Ses critiques passées du système médical français connaissent d’ailleurs aujourd’hui une deuxième jeunesse – le site russe Sputnik a ainsi exhumé une vidéo de Didier Raoult, vieille de plus de quinze ans, dans laquelle il explique que la France est insuffisamment préparée à une épidémie. Des campagnes de désinformation sur le Covid-19, attribuées par l’UE à la Russie, ont largement circulé en ligne ces dernières semaines.

Mais, avec son parcours atypique et ses multiples déclarations fracassantes au fil des années, Didier Raoult pose aussi des difficultés aux complotistes les plus « durs ». Sur 4chan/b/ou Avenoel, forums populaires auprès des droites les plus extrêmes, on apprécie son look de vieux druide blanc, tout comme ses prises de positions climatosceptiques d’il y a dix ans.

Mais Didier Raoult est également l’auteur d’une tribune publiée dans Le Point qui dénonce la notion de « Français de souche », qualifiée d’absurdité scientifique. Ce texte lui vaut aujourd’hui d’être traité « d’ordure cosmopolite » sur Avenoel, tandis que d’autres sites complotistes et antisémites lui cherchent, depuis plusieurs jours, des liens avec le Mossad israélien.

 

 

Published by Un Sage
30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 11:00

A FAIRE CIRCULER DE TOUTE URGENCE!!

A partir de ce jour, sachez que vous avez le droit de refuser un contrôle d'alcoolémie pratiqué par la Police ou la Gendarmerie.

.En effet, il y a risque de contamination de l'embout par la grippe aviaire, car ces contrôles sont effectués par des poulets en plein air dont les heures de sortie ne sont pas maîtrisées.

Faites attention !

Published by Un Sage
25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 15:25

Depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, des tâches blanches sont apparues dans la barbe d’Edouard Philippe. Et ses ministres n’ont pas manqué de lui faire remarquer.

C’est quelque chose que bon nombre de personnes ont remarqué depuis quelques semaines. Si elle reste tout aussi fournie qu’avant, la barbe d’Edouard Philippe s’est transforméeDes tâches blanches y sont en effet apparues par endroits au milieu des poils noirs, notamment sur le côté gauche du visage du Premier ministre.

Une particularité qui vaut au chef du gouvernement de se faire affubler de nombreux surnoms cocasses de la part de ses ministres, comme le révèle Challenges.

Ainsi, le Premier ministre est appelé "Kung-Fu Panda", "102e Dalmatien", ou encore "Vache normande", un sobriquet qui rappelle également les origines d’Edouard Philippe.

Mais alors, le Premier ministre prend-il ces surnoms à la rigolade venant de ses collègues ? Pas sûr…

En effet, l’apparition de ces tâches blanches dans la barbe n’est rien de moins que la manifestation d’un vitiligo, qui correspond à une dépigmentation partielle. Cette dernière peut-être causée par une blessure, un coup de soleil mais surtout… un stress intense, explique Challenges.

Concernant la transformation de la barbe du Premier ministre, ses ministres penchent plutôt pour cette troisième solution.

Cela fait en effet plusieurs mois qu’Edouard Philippe est en première ligne sur le front de la réforme des retraites, qui mobilise encore des centaines de milliers de personnes à travers la France contre elle.

Nul doute que la bataille serrée entre son gouvernement et les syndicats doit ainsi donner au Premier ministre des cheveux blancs, ou, dans son cas, des poils blancs. "Des moments de tensions que Philippe intériorise, au point d'en porter physiquement quelques stigmates, comme cette légère dépigmentation de la peau apparue récemment sur un coin de sa barbe", expliquait ainsi Le Parisien il y a quelques semaines. Ses poils changeront-ils de nouveau de couleur lorsque le conflit social prendra fin ? Cela dépendra de l’issue, très certainement.

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Edouard Philippe intraitable : « interdiction » de toucher à sa barbe !

DU FIL À RETORDRE POUR SON COIFFEUR

Laura Carreno-Muller | 

Sur le devant de la scène politique, Edouard Philippe soigne son image. Mais lorsqu'il s'installe face à son coiffeur, le Premier ministre a une consigne très précise qu'il aime appliquer.

Interrogé par nos confrères de Paris-Normandie, ce mardi 3 mars, Francis Le Dantec a affirmé qu'il avait interdiction de toucher à la barbe de son client.

Que serait Edouard Philippe sans sa légendaire barbe ? Propulsé sur le devant de la scène politique, lorsque Emmanuel Macron avait choisi de faire de lui son Premier ministre en mai 2017, l'ex-maire du Havre est réputé pour sa pilosité faciale. 

Si bien que, lorsque cette dernière présentait quelques tâches blanches, manifestation d'un vitiligo et donc d'une dépigmentation partielle, au début de la mobilisation contre la réforme des retraites, les ministres d'Edouard Philippe ne pouvaient s'empêcher de relever ce léger changement en lui attribuant quelques sobriquets humoristiques.

Malgré quelques signes du temps qui passe, ou de stress et de fatigue certainement provoqués par son rôle parfois difficile de chef du gouvernement, cette barbe poivre et sel reste toujours bien entretenue. Edouard Philippe n'a toutefois pas son coiffeur à remercier pour cette pilosité soignée. Depuis 2000, Francis Le Dantec a pour tâche de coiffer le Premier ministre

Mais comme il l'a révélé à nos confrères de Paris-Normandie ce mardi 3 mars, son travail est limité aux cheveux et aux sourcils du mari d'Edith Chabre. "Je ne lui fais pas la barbe. Je n'ai pas le droit d'y toucher. Interdiction", a confié le coiffeur. Une consigne stricte à laquelle Francis Le Dantec se soumet sans broncher, lui qui le connaît depuis maintenant vingt ans.

Edouard Philippe serait donc seul à maintenir son image et sa barbe au poil. Car, ce n'est pas un secret, lorsqu'il n'est pas à Matignon, le Premier ministre met un poing d'honneur à garder la forme en pratiquant notamment plusieurs activités sportives. Grand fan de boxe, il est aussi un amateur de ballon rond depuis son plus jeune âge. Il se rêvait même footballeur professionnel avant de se tourner vers la politique. L'homme politique de 49 ans n'est pas seul à cultiver cette passion puisqu'il s'entraînerait même à faire quelques passes avec d'autres ministres à l'image de Gérald Darmanin et Jean-Michel Blanquer.

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Qu'est-ce que le vitiligo ?

Le vitiligo est une maladie de la peau qui se caractérise par une dépigmentation se traduisant par l'apparition de taches blanches sur le tégument (tissu vivant qui recouvre le corps). En général, la maladie commence à apparaître avant l'âge de 20 ans. Cette dépigmentation est due à la disparition des mélanocytes, cellules responsables de la pigmentation de la peau. Il existe différentes formes de vitiligo :

  • Vitiligo localisé : le vitiligo localisé ne concerne qu'une petite surface de la peau.
  • Vitiligo segmentaire : le vitiligo segmentaire est localisé sur un seul côté du corps, sur une zone du visage, des membres ou du tronc correspondant plus ou moins à une zone d'innervation ou à un métamère. Il apparaît plus souvent chez les enfants et les adolescents. Cette forme est généralement peu évolutive et est très rarement associée à un vitiligo généralisé. Le vitiligo segmentaire répond très bien et d'une manière durable à la transplantation mélanocytaire.
  • Vitiligo muqueux : le vitiligo muqueux concerne les muqueuses : lèvres, organes génitaux.
  • Vitiligo généralisé : le vitiligo généralisé est caractérisé par des tâches plus ou moins symétriques atteignant les deux côtés du corps (bilatérales). L'évolution est capricieuse : les taches peuvent rester localisées ou s'étendre. Dans certains cas la dépigmentation peut au final être totale, il s'agit alors d'un vitiligo universalis.
  • Vitiligo universalis : il se caractérise par une dépigmentation touchant la quasi-totalité du tégument et des phanères 

Localisation du vitiligo

Toutes les zones de la peau et des phanères (cheveux, ongles et poils) peuvent être atteintes.

Causes de cette maladie de peau© Serdar çorbacı - 123RF

"L'origine du vitiligo demeure encore mystérieuse, confie le Docteur Yvon Gauthier, spécialiste des troubles pigmentaires. Malgré tout dans le cadre de "théories convergentes" on admet qu'un déficit de l'adhésion mélanocytaire (mélanocytorrhagie), un stress oxydatif favorisent le développement d'une auto-immunité chez des sujets génétiquement prédisposés et souvent soumis à des stress psychologiques".

Le vitiligo se caractérise par une dépigmentation de la peau.

Symptômes

Les symptômes du vitiligo sont les suivants :

→ une dépigmentation de la peau localisée, limitée à une petite zone ou diffuse,
→ une dépigmentation prématurée des cheveux, des sourcils, de la barbe et des autres poils.

Diagnostic

Le diagnostic du vitiligo est un diagnostic clinique devant la présence de de dépigmentation cutanée. "Une lampe de Wood utilisée dans une pièce sombre permet une étude plus précise de la peau dans les cas où la peau est claire et aussi pour dépister des taches encore invisibles à l'œil nu. Dans le cas d'un vitiligo la tache apparaît d'une couleur blanc crayeux", détaille le chercheur.

Une personne ayant un parent de premier degré atteint a 5 à 8% de risque de développer également la maladie.

Facteurs de risques : stress, génétique, maladie auto-immune...

Une quinzaine de gènes de susceptibilité ont d'ores et déjà été associés au vitiligo : HLA, CTLA4, NLRP1, TYR… certains sont impliqués dans la pigmentation de la peau, d'autres sont liés au fonctionnement du système immunitaire ou à l'apparition de maladies auto-immunes. Ceci expliquerait pourquoi 15 à 20% des personnes atteintes de vitiligo généralisé souffrent parallèlement d'une hypo ou d'une hyperthyroïdie auto-immune (thyroïdite de Hashimoto, maladie de Basedow). On sait également que le stress, au sens médical du terme, peut favoriser l'apparition ou l'aggravation du vitiligo : stress psychologique, mais aussi stress physiologique lié à une grossesse, à un acte chirurgical, à une maladie aiguë… De plus, des prédispositions familiales existent : une personne ayant un parent de premier degré atteint a 5 à 8% de risque de développer également la maladie.

Traitements : comment soigner le vitiligo ?

"Les traitements du vitiligo ont pour objectif d'enrayer le processus inflammatoire responsable de la destruction auto-immune des mélanocytes et d'autre part de stimuler la repigmentation des taches à partir des mélanocytes résiduels qui persistent au niveau des follicules pileux", explique le Dr Gauthier. "On peut obtenir dans un premier temps une repigmentation en confetti péripilaire puis par la suite une repigmentation totale de certaines taches qui n'est malheureusement pas définitive". Pour atténuer le préjudice esthétique on peut avoir recours à :

  • l'utilisation de la photothérapie (UVA, NbUVB,Laser ou lampe Excimer),
  • la transplantation mélanocytaire essentiellement dans le cas du vitiligo segmentaire,
  • en dernier recours au camouflage ou à la dépigmentation d’îlots résiduels pigmentés très inesthétiques.  

Il est possible d'utiliser des cosmétiques tels que fonds de teint ou crème auto-bronzantes sur les zones dépigmentées, ce qui camoufle la décoloration mais n'agit pas sur la maladie. On utilise les cosmétiques pour le contour des yeux, là où la peau est sensible et ne supporte pas forcément des traitements lourds.

La photothérapie a une vertu antiinflammatoire et stimule la migration des mélanocytes par action des UVB : 2 à 3 séances sont programmées par semaine, jusqu'à un total de 300 séances de traitements. La repigmentation peut être partielle et transitoire.

Cette technique combine l'exposition de la peau aux rayons UVA et la prise (par voie orale, topique ou sous forme de bain) de psoralène, une substance qui augmente la sensibilité de la peau aux rayons.

Il permet une photothérapie très localisée cette technique est indiquée dans le vitiligo localisé.

L'association d'une corticothérapie locale et de vitamine D ou du tacrolimus topique peuvent être prescrites pour repigmenter les petites tâches de vitiligo : à appliquer une fois par jour pendant plusieurs mois. Leur efficacité n'est pas systématique.

Le zinc donné à dose antiinflammatoire peut avoir un effet. La corticothérapie par voie générale peut être discutée mais les effets secondaires sont importants et expliquent qu'elle n'est pas souvent prescrite dans cette pathologie. Par contre le traitement séquentiel par minipulse 2 jours par semaine ne présente pas ces désavantages.

"La dépigmentation s'adresse à des patients volontaires ayant perdu tout espoir de repigmentation et présentant sur le visage ou le dos des mains des petits îlots pigmentés très inesthétiques", souligne le spécialiste. "La dépigmentation utilise soit la cryothérapie, le laser, le monobenzyl ether d'hydroquinone (de moins en moins utilisé). Les dérives chimiques de l'hydroquinone sont contre-indiquées sur des grandes surfaces car ils sont toxiques pour les reins".

L'intervention chirurgicale consiste à greffer des mélanocytes provenant d'une zone donneuse sur les zones dépigmentées.  Elle est largement utilisée dans les vitiligos segmentaires atteignant le visage chez des patients de plus de 15 ans. Elle est rarement utilisée et uniquement dans le cas d'un vitiligo généralisé stable et peu étendu.

Published by Un Sage
24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 15:44

Toto raconte à un copain :

- Mon prof est bizarre. L'autre jour, alors que je bavardais avec ma voisine, il a dit : "séparez-vous ou je vous colle" !

Published by Un Sage
24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 15:30

A qui la faute?

Pénurie de masques: "Il y aura des comptes à rendre", prévient le Dr Hamon

(Par Challenges)

La pénurie de masques de protection respiratoire, objet d'une polémique depuis plusieurs jours, est due à "l'imprévoyance" des pouvoirs publics, qui auront "des comptes à rendre" après l'épidémie de coronavirus, a estimé dimanche le Dr Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France (FMF).

La pénurie de masques de protection respiratoire, objet d'une polémique depuis plusieurs jours, est due à "l'imprévoyance" des pouvoirs publics.

AFP/Archives - Philippe LOPEZ

La pénurie de masques de protection respiratoire, objet d'une polémique depuis plusieurs jours, est due à "l'imprévoyance" des pouvoirs publics, qui auront "des comptes à rendre" après l'épidémie de coronavirus, a estimé dimanche le Dr Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France (FMF).

"L'imprévoyance du gouvernement et de l'administration française a été totale dans cette affaire", a déclaré sur franceinfo ce praticien généraliste, lui-même infecté et confiné chez lui depuis huit jours.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé samedi avoir commandé 250 millions de masques, qui seront "progressivement" distribués, en priorité aux professionnels de santé.

"Les annonces c'est bien, voir réellement les masques ce serait quand même mieux", a réagi le Dr Hamon, estimant que "les masques auraient dû être commandés il y a plus de deux mois, voire trois".

"En attendant on va compter les morts"

"L'heure n'est pas à la polémique (mais) il y aura des comptes à rendre, en attendant on va compter les morts", a-t-il ajouté.

Son homologue Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération de syndicats médicaux français (CSMF) a pour sa part dénoncé sur CNews "un vrai retard dans la logistique de ces masques", prenant pour preuves "les plaintes de (ses) confrères qui n'en ont pas sur le terrain".

"J'aurai confiance quand j'aurai les masques partout", a-t-il insisté.

Tous deux se sont par ailleurs prononcés pour un confinement plus strict, car "les mesures actuelles ne sont pas suffisamment respectées", a constaté le Dr Ortiz, favorable à "des contrôles beaucoup plus nombreux, beaucoup plus sévères, avec éventuellement des mesures de couvre-feu".

Le Dr Hamon a lui estimé qu'il fallait "arrêter absolument les transports en commun" et "réquisitionner les taxis pour faire en sorte que ceux qui ont vraiment besoin de travailler puissent y aller dans des transports individuels, qui seraient protégés avec des charlottes, des masques et des blouses".

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Coronavirus : une plainte contre Edouard Philippe et Agnès Buzyn a été déposée

Un collectif de centaines de médecins et soignants a porté plainte contre le premier ministre et l'ancienne ministre de la Santé pour «mensonge d'État».

Par Le Figaro

Un collectif de plus de 600 médecins a porté plainte contre Agnès Buzyn et Édouard Philippe pour «mensonge d'État». LUDOVIC MARIN / AFP

Rassemblés dans un collectif nommé C 19, plus de 600 médecins ont porté plainte jeudi 19 mars contre l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et le premier ministre Édouard Philippe qu'ils accusent de «mensonge d'État» dans leur gestion de la crise d'épidémie de coronavirus. Les trois médecins fondateurs de ce collectif - Philippe Naccache, Emmanuel Sarrazin et Ludovic Toro - ont pour ce faire saisi la Cour de Justice de la République, seule juridiction habilitée à juger les actes commis par les membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions.

Concrètement, ces praticiens accusent Agnès Buzyn et Édouard Philippe de ne pas avoir pris les mesures nécessaires à freiner l'arrivée de l'épidémie en France, alors même qu'ils avaient connaissance du danger.

Saisie du tribunal administratif

Le scandale de la pénurie des masques de protection a été le premier déclencheur. «Les masques arrivent, leur a dit le gouvernement fin février, et ils y ont cru, raconte au Parisien Fabrice Di Vizio, avocat du collectif. Début mars, quand ils ont compris qu'ils n'auraient pas les masques, on s'est mis à leur raconter qu'ils n'en avaient pas besoin… C'est en réalité un aveu d'impuissance et un mensonge, car la vérité, c'est que nous n'avions pas de stocks!». Le collectif saisit alors la justice pour la première fois.

Le tribunal administratif est saisi en référé le 4 mars. Avant que l'audience n'ait lieu, le gouvernement promet cette fois la fourniture effective des masques. Mais ceux-ci n'arrivent qu'au compte-gouttes. «La colère des soignants était d'autant plus grande qu'ils ont découvert qu'une entreprise française produit des masques… mais pour le compte du ministère de la Santé britannique, qui a passé commande avant la France !», accuse encore l'avocat du collectif de praticiens.

Plainte auprès de la Cour de justice de la République

Le détonateur de la plainte pénale déposée le 19 mars devant la Cour de justice de la République est l'interview d'Agnès Buzyn au journal Le Monde, parue le 17 mars dernier. «En substance, elle explique qu'elle savait tout et n'a rien fait», déplore Fabrice Di Vizio.

Pour l'avocat du collectif, «une enquête pénale est désormais indispensable pour connaître l'étendue de l'information que l'on a cachée aux Français et déterminer les responsabilités de chacun dans ce fiasco sanitaire.» L'avocat demande notamment que «les serveurs du ministère soient perquisitionnés».

Pour l'instant, la plainte est étudiée par la Commission des requêtes qui peut choisir de la classer, ou de la transmettre à la commission d'instruction. La commission d'instruction, comme un juge d'instruction, aura alors la possibilité de diligenter une enquête pénale.

La plainte vise l'article 223-7 du code pénal, selon lequel « quiconque s'abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende ».

Dépistage automatique

Pour ce collectif de médecins, il aurait fallu agir plus rapidement, dès le 30 janvier, lorsque l'organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié l'épidémie d'urgence de santé publique internationale. Concrètement, le gouvernement aurait du «constituer des stocks de protections (masques, blouses, lunettes, gants…)» mais aussi «acheter des tests en quantité importante» et «suivre les recommandations de la même OMS», à savoir «procéder au dépistage systématique». Une technique, selon ces médecins, qui aurait permis de repérer et d'isoler les personnes asymptomatiques alors qu'on compte un malade pour cinq porteurs sains. «Cela a été fait avec succès en Corée du Sud et aurait dû être un modèle pour l'Europe», déplore encore l'avocat du collectif.

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Pourquoi  "faire payer les lampiste"en chargeant des employés d’une faute grave de leur employeur qui est

Ce rêveur

Mais  lui bénéficie de l'impunité

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