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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 09:18

Johnny Hallyday de retour chez lui, sa maison transformée en "mini hôpital"

Après une semaine d'hospitalisation dans une clinique parisienne suite à une détresse respiratoire, Johnny Hallyday est rentré chez lui samedi 18 novembre. Selon un de ses proches, une pièce de sa résidence aurait été aménagée en "mini hôpital".

© AFP :Hospitalisé il y a une semaine pour détresse respiratoire, le chanteur Johnny Hallyday qui souffre d'un cancer du poumon depuis un an a pu retrouver sa résidence La Savannah de Marnes-la-Coquette samedi 18 novembre. Il est rentré en ambulance en milieu de journée. Un proche cité par le journal du JDD s'est dit "très inquiet" pour le rockeur. Selon lui, une pièce de sa maison aurait été "transformée en mini-hôpital" avec plusieurs appareils nécessaires à sa respiration. Toux, essoufflements... Le cancer du poumon s'associe rapidement à des problèmes respiratoires. Selon un pneumologue interviewé par le journal " une hospitalisation de six jours est "plutôt courte"" dans un cas tel que celui du chanteur.

"Soit le problème n'était pas gravissime, soit il rentre pour sa fin de vie"

Pour lui : "Soit le problème n'était pas gravissime, type infectieux, et le patient a bien répondu au traitement ; soit il rentre chez lui pour sa fin de vie." Tous les proches du chanteur se sont relayés à son chevet. A commencer par sa femme Laeticia qui ne le laisse jamais, mais aussi ses enfants, David et Laura, ses ex-femmes Sylvie Vartan et Nathalie Baye, ses amis Eddy Mitchell, la chef Hélène Darroze aussi. Patrick Bruel s'est lui tenu informé de son état de santé, depuis les Etats-Unis. Tous comptent sur la force immense du chanteur, ses fans aussi. Johnny se battra jusqu'au bout, c'est certain.

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Si au moins son cancer pouvait sensibiliser les jeunes qui fument comme des pompiers  au réel danger du tabagisme !!

Comme aurait dit ma grand mère"Ce ne sera pas une grosse perte pour l'humanité"

Quant à moi , ringard  parmi les ringards, le rock des agités du bocal n'est pas  ma tasse de thé.Je préfère la musique savoureuse et reposante du génie exceptionnel Mozart ou les sons magiques tirés de sa trompette par Maurice André.

Mais pour le show-biz du spectacle et ses fans inconditionnels c'est autre chose

Published by Un Sage
20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 17:09

Nous sommes nuls en maths? C’est la faute à Bayrou!

par

Christian de Moliner

Il est des décisions qui font l’unanimité (ou presque) et qui sont pourtant des sottises. La suppression en 1993 de la terminale C par M. Bayrou appartient à cette catégorie. À l’époque, une seule voix s’était élevée pour dénoncer cette mise à mort : celle de M. Legrand, qui avait été un admirable et très pédagogue professeur de classe préparatoire à Lille et un non moins remarquable doyen de l’inspection de mathématiques. Il dénonçait les dangers de cette régression et tout ce qu’il a annoncé dans la tribune du Monde où il s’est exprimé, s’est produit, mais il a parlé dans le vide. L’heure était à la dénonciation de « la dictature des mathématiques ». Il est vrai que des dérives avaient eu lieu. Il fallait un bac C pour toutes les études supérieures ou presque. Les mathématiques enseignées devenaient délirantes. Je me souviens d’une définition de la droite donnée en quatrième qui, si elle était juste, relevait de la folie furieuse. 90 % des reçus au Capes de mathématiques de 2017, seraient incapables de la comprendre tellement elle était pointue (et absurde !). Nicolas Bourbaki, qui a commis un livre complet pour définir l’égalité, régnait alors en maître.

Le niveau en maths s’est effondré…

En 1993, une réforme était indispensable. On aurait dû revenir dans le secondaire à des mathématiques plus simples, plus concrètes. Il fallait lutter contre la suprématie de la terminale C et faire en sorte qu’elle reprenne son rôle initial : être la porte obligée des études scientifiques et non servir de marchepieds à toutes les autres filières. Mais M. Bayrou, applaudi par la France entière, a jeté le bébé avec l’eau du bain et supprimé (ou presque) les mathématiques du cursus du lycée. La Terminale S (même s’il y a eu quelques menus progrès lors de la dernière révision de programme) est bien en-dessous de l’ancienne terminale D. Pire, le niveau en math de S en 2017 est en algèbre bien moins développé que celui des sections économiques de 1990 !

Le résultat ne s’est pas fait attendre. Nous avons plongé dans les profondeurs du classement PISA et nos élèves du secondaire sont parmi les plus faibles d’Europe. Paradoxalement même au XXI siècle, nous restons une grande nation mathématique.

…mais les prépas excellent

Nous trustons 21% des médailles Fields (l’équivalent des prix Nobel dans cette matière). Seuls les États-Unis nous dépassent avec 23%. Notre suprématie dans cette récompense tire son origine de l’école normale, qui est sans équivalent dans le monde. Attirer les meilleurs mathématiciens en leur offrant un salaire pour étudier est tout simplement génial. L’autre raison de notre succès tient à l’existence des classes préparatoires si décriées, mais qui, à mon avis, constituent pourtant le meilleur modèle possible. Pour moi, tout pays normalement gouverné devrait les introduire. Les professeurs de prépas ont dû s’adapter et faire en deux ans ce qu’on faisait autrefois en trois. Nos étudiants de 20 ans n’ont pas le même bagage (et de loin) que leurs aînés mais ils sont néanmoins suffisamment affûtés pour devenir d’excellents ingénieurs ou chercheurs. L’université a aussi toute sa part dans ce cocorico national, car il existe un maillage d’excellentes formations de L3 et de masters dans toute la France.

Les maths essentielles à la nation…

Le match prépas / facultés est ridicule. On devait supprimer les L1 et L2 des universités scientifiques et toutes les faire basculer sur le modèle des classes préparatoires. En revanche, les facultés sont sans rivales (hors Normale-Sup) pour la poursuite des études après la licence et pour la recherche.

Pourquoi me direz-vous mettre l’accent sur les maths, qui sont le symbole de l’abstraction ? Elles sont en fait essentielles pour l’économie et le développement d’une nation. On les retrouve partout. Même les développements les plus pointus peuvent avoir des résultats pratiques. Par exemple, les groupes qui sont une partie « ésotérique » de l’algèbre servent en chimie des cristaux. L’unification de la mécanique quantique et relativiste qui permettrait à la science de faire un bond de géant (y compris dans la vie courante) est freinée, car les structures mathématiques nécessaires ne sont pas au point
En outre, les maths servent à lutter contre les inégalités. Le général de Gaulle et ses ministres de l’éducation ont, dans les années soixante, volontairement mis l’accent sur elles pour ses qualités propres mais aussi parce qu’elles ne sont pas corrélées aux classes sociales.

…et à l’ascension sociale

Un enfant né dans une famille modeste a autant de chance de réussir dans cette matière qu’un rejeton des classes favorisées, alors que les langues, le français, l’expression et l’aisance à parler reflètent impitoyablement les origines sociales. La régression de 1993 et la suppression de la terminale C explique peut-être la panne de l’ascenseur social que nous connaissons actuellement.

M. Macron veut réformer le bac. Son ministre, M. Blanquer pourfend la bien-pensance (qui en éducation n’est qu’un moyen de maintenir la domination des classes favorisées).
Nous avons une occasion unique de réparer les dégâts causés par M. Bayrou. Il faudrait récréer sous une forme ou une autre une seconde, une première et une terminale, en revalorisant les maths, en faisant la part belle à l’informatique et en réintroduisant en physique les équations qui ont chassé du secondaire au profit d’un bougi bola indigeste. Osera-t-on le faire et serait-ce encore une occasion ratée ?

 

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Published by Un Sage
20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 10:25

Les vices du Président

Il fume le cigare

Il arrive au président de la République de fumer le cigare dans son bureau à l'Élysée, une pratique sur laquelle il reste discret.(Photos interdites)

Oui, il arrive que le président de la République fume le cigare dans son bureau. C'est l'Elysée qui le confirme, alors que des conseillers du palais (du temps où le président n'était que secrétaire général adjoint) et de Bercy témoignent également en ce sens.

 

Le président est discret sur cette pratique hautement symbolique ,il n'existe pas de photo. Mais un document dont L'Express a eu connaissance l'établit de manière très claire: en avril dernier, le candidat Macron veut solliciter un prêt pour financer sa campagne électorale. Comme c'est la règle, il doit souscrire une assurance décès. En l'occurrence auprès d'un courtier parisien du XVIIe arrondissement. Il remplit un formulaire de renseignements, notamment médicaux. A la question "fumeur", il répond par l'affirmative. De cigares, exclusivement, mais ça, l'assureur ne le demande pas!.

Emmanuel Macron, est aussi insomniaque ?

Emmanuel Macron ferait-il partie des morningophiles ?

C'est pas bon de boire trop de café,de fumer le cigare et de ne pas avoir son compte de sommeil

Le secrétaire général de l'Élysée est épuisé par Macron

Le rythme de travail imposé par Emmanuel Macron serait trop dur à supporter pour certains de ses collaborateurs.

Selon les informations du Figaro Magazine, le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler aurait "du mal à suivre" et serait quelque peu "surmené". Il aurait d'ailleurs confié à son entourage. "Quand je pars à trois heures du matin, je suis fatigué". Le Figaro révèle également selon plusieurs sources concordantes que depuis son arrivée à l'Élysée, Alexis Kohler "aurait déjà subi plusieurs coups de pompe". Un surmenage qui avait déjà été dénoncé par des conseillers de Bercy dans le Monde.

Alors comment fait-il pour tenir le coup,en fumant le cigare, en ne dormant presque pas, avec en plus son régime draconien imposé par Brigitte ,sans sombrer dans  le "Burn Out".

C'est le mystère Macron!!

Les plus folles rumeurs circulent à ce sujet!!

ll se pourrait que le nouveau président français ne soit pas que le soporifique ex-banquier de Rothschild & Co. viré criminel de guerre en herbe qu’il a bien voulu nous faire croire. De nouvelles informations recueillies par des enquêteurs en ligne et publiées par Milo Yiannopoulos dévoilent que Macron est peut-être un toxicomane accro’ à une drogue dangereuse, qu’il se livre à des relations homosexuelles secrètes et aurait vu les factures de fêtes privées arrosées d’alcool payées par la banque Rothschild.

1. Drogues

Les e-mails ayant fuité allèguent l’existence d’une conspiration conçue pour cacher hors de vue des acquisitions de drogues par le directeur de campagne haut placé de Macron, Alain Tourret.

Tourret a passé commande du composé chimique 3-Méthyl-meth-cathinone, aussi connu sous le nom de MMC-3, une drogue que la France classifie dans la même catégorie que l’héroïne.

Les drogues ont été payées en Bitcoins, une monnaie cryptée, et acheminées vers des adresses gouvernementales. Les courriels expliquent que cette opération a été faite afin que s’ils se faisaient attraper, les gens de Macron puissent prétendre être les victimes d’une farce onéreuse et de mauvais goût.

Mais les allégations d’usage de drogues dures ne s’arrêtent pas là.

Un courriel envoyé par un homme dénommé Raphael Coulhon qui travaille étroitement avec Macron, adressé à un associé et contenant cette unique phrase, « ne pas oublier l’achat de la c.. pour le boss » semble signifier un aphorisme propre à la cocaïne, une drogue notoirement dangereuse.

. Homosexualité

Emmanuel Macron aurait reçu des courriels d’un service en ligne intitulé VestiaireGay.

La liste des abonnés doit être confirmée par l’utilisateur, signifiant qu’un farceur n’aurait pas pu inscrire Macron au service puisqu’il requiert une confirmation personnelle.

La capture d’écran qui suit a été trouvée dans la boîte de réception de Macron.

ll a été largement rapporté que le magazine « Closer » est en possession de clichés photographiques de Macron en compagnie d’un homme avec lequel il s’est engagé dans une relation homosexuelle. Ceci n’apaisera en rien ces rumeurs.

Mais ce ne sont tout de même que des rumeurs à ne prendre qu'avec des pincettes

 

 

 

 

 

 

 

 

Published by Un Sage
20 novembre 2017 1 20 /11 /novembre /2017 09:42

La maîtresse demande :

- Toto, dans ta rédaction, tu as écrit trois fois le mot savon avec un S majuscule. Pourquoi ?

- Ben, je pensais que c'était forcément un nom propre

Published by Un Sage
19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 14:55

13 Novembre : deux ans après, déni et compromissions continuent

par

Aurélien Marq

Nous avons tous en tête les attentats qui ensanglantèrent la France le 13 novembre 2015. Deux ans plus tard, un point de situation s’impose.

Sur certains points le bilan des mesures prises est, au mieux, médiocre. Mais dans d’autres domaines heureusement les deux années écoulées ont vu des avancées majeures. Face à l’ennemi qui nous a frappé, et , inutile de le nier ,nous frappera encore, trois axes doivent être développés : comprendre, combattre, combler le vide.

Comprendre, combattre, combler

Comprendre, non pour excuser, mais pour savoir ce qui nous attaque et, partant, comment le combattre : quels sont la nature de l’ennemi, son origine, ses buts, ses modes d’action, ses vulnérabilités.

Combattre, au plan sécuritaire (ce qui inclut le travail des services de renseignement, des opérations spéciales, des forces de sécurité intérieure, des armées) mais aussi et surtout au niveau des idées.

Combler le vide, c’est à dire proposer des alternatives crédibles au projet de l’ennemi, projet en l’occurrence total et totalitaire, tout en sachant qu’il ne sera jamais possible de convaincre tout le monde, et que quels que soient nos efforts certains feront des choix qui ne nous laisseront pas d’autre alternative que de les détruire ou d’être détruits par eux. Ce qui signifie que les projets que nous porterons, les visions du monde qui nous guideront, devront articuler l’ouverture à la paix et la ferme volonté de nous battre dès que nécessaire.

Comprendre que le djihad est un mode d’action de l’islam politique. Mode d’action : l’islam politique en a d’autres, et tous ceux qui adhèrent à ses buts n’adhèrent pas forcément à ce moyen. Si on peut le rapprocher d’autres actions politiques violentes, il faut garder à l’esprit que l’islam politique cautionne les pires horreurs pourvu qu’elles concourent à sa domination, ce qui est loin d’être le cas de tous les engagements politiques ou religieux – la polémique sur Robert Hertz et Mohamed Merah a été l’occasion de le rappeler. Islam : la dimension religieuse est centrale, le nier n’aboutit qu’à faire l’amalgame entre les musulmans qui ont le courage de l’autocritique et ceux qui fuient leurs responsabilités. Politique : l’action violente s’inscrit dans une stratégie globale, dont l’objectif est la soumission de la société à la charia.

Nous sommes en novembre 2015

Le djihad est donc un engagement dans la violence suscité, encouragé ou justifié par un choix politique et religieux. Il peut, comme tout choix humain, se mâtiner de nombreux facteurs, il peut même parfois n’être qu’un prétexte, mais sa nature profonde demeure politico-religieuse.

Pour le comprendre, nous bénéficions de travaux majeurs qui prouvent que les deux dernières années n’ont pas été perdues. Il y en a plusieurs, en voici deux absolument remarquables : Les revenants de David Thomson, et Fascination du Djihad de Gabriel Martinez-Gros.

Combattre. Au niveau de la sécurité intérieure, soyons clairs, la situation n’est pas brillante. Il n’y a toujours pas eu de retour d’expérience digne de ce nom des divers attentats, nombreux depuis novembre 2015. Les services de renseignement bénéficient de quelques moyens supplémentaires, mais l’impact réel de la « task force » présidentielle reste à venir. L’opération Sentinelle, malgré son succès ponctuel à Marseille, est une gabegie. La fin de l’état d’urgence était une nécessité, encore faut-il s’assurer de l’efficacité de ce qui suit : on ne court pas un marathon de la même manière qu’un sprint, mais il faut tout de même courir. Le renseignement et le judiciaire peinent à travailler ensemble, et le recoupement des informations se heurte à des barrières juridiques absurdes. L’autorité judiciaire n’a globalement toujours pas pris la mesure des enjeux, il n’est qu’à voir la décision du tribunal imposant la réintégration de Sonia Nour à la mairie de La Courneuve.

Daech n’est pas vaincu

Gardons toutefois l’esprit ouvert : des réformes sont en cours d’élaboration, et aucun gouvernement ne pourrait réparer en quelques mois des décennies de dysfonctionnements. Rappelons aussi ce que savent tous les professionnels : nous ne pouvons pas tout sécuriser, tout le temps, partout. La réponse collective au terrorisme ne peut donc pas reposer sur les seuls professionnels.

Un aparté nécessaire : l’islam politique n’est pas la seule menace, même s’il est de loin la principale. Les incendies de casernes de gendarmerie et de voitures de police par l’ultra-gauche le rappellent, tout comme les attaques d’extrême-droite contre des musulmans simplement parce qu’ils sont musulmans.

Second aparté : la crise de confiance entre le gouvernement et les forces armées n’est pas terminée, de plus en plus de militaires rejoignent le « Cercle des poètes revendicatifs ». Il est de la responsabilité d’Emmanuel Macron et Christophe Castaner de réparer les dégâts qu’ils ont causés, d’écouter un peu plus ceux qui versent leur sang pour la France et un peu moins les gestionnaires de Bercy.

Hors de nos frontières, le djihad fait des ravages, même lorsque les médias en parlent peu, comme hier encore en Indonésie. Certes, l’Etat islamique sera vraisemblablement bientôt détruit en tant que structure territoriale, mais voir dans cette victoire LA victoire serait absurde. Malgré ses défaites militaires l’EI se développe en tant que franchise, ses fidèles n’ont absolument pas renoncé à leurs projets à long terme, et s’il devait disparaître d’autres prendraient la relève, à commencer évidemment par Al Qaïda. En outre, les menaces ne se limitent pas à ces incarnations particulières de l’islam politique. Sans exhaustivité, mentionnons les Talibans, les multiples groupes djihadistes d’Afrique Noire et du Maghreb, mais aussi le régime islamiste et impérialiste d’Erdogan, le Tabligh, les Frères Musulmans, et évidemment le Qatar et l’Arabie Saoudite.

Le danger vient de partout

A ce sujet, le danger ne vient pas seulement de l’Arabie Saoudite, mais aussi de tous ceux qui se compromettent avec cet « Etat islamique qui a réussi », comme les pays qui l’ont élue membre de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies il y a quelques mois (la France a voté contre), ou ces entreprises qui acceptent toutes les discriminations au nom de leur sacro-saint chiffre d’affaires.

N’oublions pas non plus le défi de la crise migratoire, et les vagues d’agressions sexuelles de la nuit du nouvel an 2015-2016, à Cologne et ailleurs. Accueillir ne veut pas dire laisser les nouveaux venus faire la loi, protéger les siens ne veut pas dire être indifférent aux souffrances des autres. Entre le suicide collectif et l’égoïsme, il y a forcément une troisième voie.

Enfin, à ne pas confondre avec les réfugiés, il y a les djihadistes et leurs familles qui reviennent, sur lesquels François Molins a dit l’essentiel en une phrase : « Nous sommes face à des gens qui sont davantage déçus que repentis. »

Combattre aussi sur le terrain des idées, ce qui passe par délégitimer le projet des djihadistes et de l’islam politique, c’est à dire la charia.

Oser critiquer

Le délégitimer en osant enfin le critiquer sur le fond, en osant affirmer que l’interdiction de la quasi-totalité des arts musicaux, picturaux et statuaires est une abomination, ou que la ségrégation entre les hommes et les femmes transforme les humains des deux sexes en caricatures détestables des pires clichés sexistes. Comme l’écrit Emmanuel Todd dans Où en sommes-nous ? : « Marginaliser ou enfermer les femmes dans leur maison, c’est freiner leur éducation, puis celle de leurs fils, destinés à l’enfermement dans un réseau patrilinéaire. Les hommes aussi cessent alors d’être des individus à part entière. Ils dominent en tant que groupe les sociétés patrilinéaires, mais y restent souvent, en tant qu’individus, des enfants. C’est la raison d’un paradoxe fréquent dans le monde de la patrilinéarité : l’homme y domine sur la place publique mais est chez lui considéré comme un gamin par son épouse. Une société ainsi constituée ne peut indéfiniment rester créative. »

Le délégitimer en répondant à ses accusations, non par des discours aussi caricaturaux que le sien, mais par la recherche de la vérité. En distinguant la critique de l’Occident, qui est nécessaire, de la haine de l’Occident, qui n’est plus tolérable. Héritiers de l’acquittement de Phrynè et de la Règle d’Or d’Hillel, d’Hippocrate et de Schweitzer, d’Hypatie et d’Aliénor, d’Homère et de Chrétien de Troyes, nous avons connu des errances et commis des crimes, mais au moins avons-nous le courage de les regarder en face, et nous avons le droit inaliénable d’être fiers de ce que nous avons accompli de beau et de grand – et le devoir d’en être dignes.

Macron ne lutte pas contre tous les islamistes

Ceci, faut-il le rappeler, n’implique en rien de dédaigner les autres civilisations, ni de nier les influences réciproques. On peut aimer lire la Légende des Siècles de Hugo en écoutant Beethoven, et les Poèmes de ma hutte de montagne de Saigyô sur fond de koto. Admirer également la cathédrale de Strasbourg et les temples d’Angkor, le Parthénon et le sanctuaire d’Ise.

Autre précision qui devrait être évidente, cet héritage est spirituel et non génétique. Quentin Roy, alias Abou Omar al-Faransi, y a renoncé sans équivoque peu importe ses origines. François Cheng à l’inverse en est un remarquable représentant, devenu d’ailleurs héritier de l’Occident sans jamais cesser de l’être aussi du Shi Jing et de Li Bai. Sénèque l’écrivait ainsi à Lucilius : « Pourquoi désespérerais-tu de ressembler à ces grands hommes ? Ils sont tous tes ancêtres, si tu te rends digne d’eux. »

Délégitimer, enfin, en démasquant nos ennemis. Les salafistes quiétistes, vitrine légale du djihad. Le CCIF, le PIR, l’association « Musulmans de France », nouveau nom de l’UOIF. Mais aussi le CFCM, qui continue à rejeter la liberté de conscience, ou la grande mosquée de Paris, qui diffuse des écrits anti-chrétiens et antisémites.

Le manque de fermeté d’Emmanuel Macron envers ces organisations est évidemment une déception. Il y a cependant au moins trois signes positifs de sa part et de celle de son gouvernement. La nomination de Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Éducation nationale, premier depuis bien longtemps à être la hauteur d’un domaine où il y a urgence. Le choix de Leïla Slimani pour promouvoir la francophonie, décision juste et d’une grande portée symbolique , d’autant plus qu’il n’y a là aucune « discrimination positive », le talent et le travail de la romancière parlant d’eux-mêmes. Et l’appel de Laura Flessel à faire chanter la Marseillaise avant les championnats de France.

Et la lumière sera (même à gauche)


Inséparable de ce combat, l’obligation de « combler le vide », de mettre en avant des alternatives. Si, pour reprendre la formule de Michel Onfray, il n’y a de choix qu’entre Cyril Hanouna et la kalachnikov, la superficialité et le fanatisme, le matérialisme consumériste et l’islamisme, il ne faut pas s’étonner que certains choisissent le djihad.

Dans ce domaine, crucial, les deux dernières années ont été bien plus riches qu’on ne pourrait le croire de prime abord, puisqu’elles ont vu le développement de la lucidité à gauche, et la prise de conscience de l’insuffisance du libéralisme à droite. De part et d’autre de l’échiquier politique, il y a une véritable prise de conscience de la menace de l’islam politique, et un travail intellectuel sur le sujet. Même si des risques de dérives subsistent, apparaissent des possibilités de débats sur les solutions à apporter, et plus seulement l’affrontement entre le déni et la dénonciation.

A gauche, d’abord. Le retard à combler était immense. Les récents propos d’Edwy Plenel, Sonia Nour ou Danièle Obono confirment d’ailleurs que toute une partie de la gauche française se caractérise encore au mieux par son aveuglement, au pire par sa complaisance voire sa complicité avec le djihadisme, sous couvert très souvent de convergence des luttes ou d’un racialisme qui montre de plus en plus son vrai visage de racisme.

 

 

 

 

Published by Un Sage
19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 14:50

Comment des députés LREM embauchent les enfants de leurs collègues

Jean Legeard

Alors que la loi sur la moralisation de la vie publique doit entrer en vigueur en décembre, des députés La République en Marche ont trouvé le moyen de faire embaucher leurs enfants comme attaché parlementaire.

La loi sur la moralisation de la vie publique doit entrer en vigueur le 15 décembre prochain mais certains députés La République en Marche ont trouvé une combine pour faire embaucher leurs enfants. Selon StreetPress, des élus de la majorité useraient de "petits arrangements entre amis" pour contourner la nouvelle interdiction et pratiquer des "embauches croisées". Le principe est simple : les parlementaires en question font employer un membre de leur famille par un autre parlementaire.

Et la liste est longue. Parmi les accros à l’emploi familial on retrouve le député de Moselle Christophe Arend, visé par une enquête pour harcèlement sexuel, qui a embauché la fille de sa collègue Nicole Tisse (députée de Moselle également), ou encore Bertrand Sorre, député de la Manche, qui emploie la fille d'un élu de l’Hérault, Patrick Vignal.

"Ma fille est dans la sphère politique depuis trois ans"

Via l’AFP, Nicole Tisse a justifé l'embauche de sa fille : "Ma fille est dans la sphère politique depuis trois ans, elle est compétente et avait déjà travaillé avec le député Bertrand Pancher (UDI) dans le passé. C'est elle qui a en fait signalé que je suis devenue députée". De son côté, Christophe Arend a réagi par le biais de son avocat, Me Bertrand Cohen-Sabban : "La loi sur la moralisation de la vie publique autorise un parlementaire à embaucher la fille ou le fils d'un autre parlementaire" car "elle ne l'interdit pas (…) Puisqu'au sens de la loi, il n'est pas immoral qu'un parlementaire embauche la fille d'un autre parlementaire, c'est précisément qu'au sens de cette même loi, il est parfaitement moral que de le faire".

Ce jeudi matin sur France Info, le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, s’est lui exprimé sur le sujet en bottant quelque peu en touche : "Ils ne contournent pas la loi. La question est simple : est-ce que ces deux personnes-là travaillent ? Les personnes ont fourni les explications qui montrent que ça n'a rien à voir avec un emploi fictif". Par ailleurs, comme le souligne StreetPress, plusieurs députés d’autres groupes useraient également de ces pratiques.

Si celles-ci sont tolérées, les élus devront déclarer tous ces emplois au bureau de l'Assemblée avant le 15 décembre. Pour rappel, la loi sur la moralisation de la vie publique interdit les embauches directes de proches (conjoints et enfants) sous peine de 45 000 euros d’amende et de trois ans d’emprisonnement. 

Published by Un Sage
19 novembre 2017 7 19 /11 /novembre /2017 14:00

Réforme du Bac: les fins conditionnent les moyens

par

Jacques Billard

Agrégé et docteur en philosophie

À 51 ans, ce diplômé de Sciences Po Paris, docteur et agrégé en sciences politiques, est chargé de piloter une mission du ministère de l'Éducation qui envisage la suppression des séries S, L et ES.

Il faut souhaiter bien du courage à tous ceux , à commencer par Pierre Mathiot qui vient d’être choisi pour mener la concertation sur le sujet , qui voudront tenter de réformer le baccalauréat et les séries des lycées d’enseignement général et technologique. Le système actuel est devenu au fil des ans un monstre (le mammouth, c’est le ministère lui-même) dont il faut craindre que l’inefficacité soit devenue irréversible.

Réformer le bac sans réformer les lycées est impossible. Ce n’est pas l’examen qui fait le niveau des élèves, mais l’enseignement qu’ils ont reçu ou plutôt qu’ils n’ont pas reçu. La seule chose qu’un aménagement de l’examen puisse faire, c’est de masquer l’absence de niveau, ce à quoi on s’est largement employé depuis des décennies et, en ce domaine, on a atteint le maximum. Les traitements statistiques des moyennes et écarts-types et l’invention d’options dont seuls les points au-dessus de 10 s’ajoutent au total sans ajouter un coefficient ont déjà réussi à frôler les 87 % d’admis. Des astuces supplémentaires ne donneraient pas grand-chose de plus.

Avis de démolition: tout est à refaire

Mais ces techniques de maquillage ont leurs limites objectives. Pour les lettres, ce n’est pas un problème. Que les élèves soient de faible niveau en expression écrite ou orale et ne soient pourvus que d’un faible sens critique, c’est parfait pour notre société. On aura une population gérable par des slogans et des dénonciations d’apparence morale (les fameuses « inégalités ») et par les ricanements des humoristes officiels, ceux qui sont payés par la Redevance.

Plus inquiétant, pour ceux qui nous gouvernent, est le faible niveau d’anglais, car la pénétration de la culture anglo-saxonne va s’en trouver ralentie. On ne va, en effet, pas bien loin avec du simple globish.

Mais c’est surtout le niveau en sciences des élèves des filières scientifiques qui est le plus alarmant, car c’est l’avenir de la recherche et donc de l’innovation qui est compromis. La question ne se pose pas aux États-Unis (où j’ai eu l’occasion de rencontrer un ingénieur formé sur place qui ne connaissait pas la loi d’Ohm!). L’attractivité de l’économie américaine permet de faire venir du monde entier des ingénieurs qui n’ont pas été formés chez eux. Ce n’est pas le cas en France et l’enquête Timms (Trends in International Mathematics and Science Study : tendances dans l’enseignement des mathématiques et des sciences dans le monde) montre la dégringolade de notre enseignement en mathématiques et en sciences. Pas une chute. Pas un simple recul. Une dégringolade. Elle est d’ailleurs reconnue par le ministère, qui, pour une fois, ne met pas tout sur le dos de la méthode de mesure. Les professeurs ne sont pas surpris de ces résultats : la faute en revient à la conception des programmes et à la suppression, apparemment systématique, de tout ce qui pourrait s’apparenter à une capacité de réfléchir. C’est particulièrement net en mathématiques où les démonstrations ont disparu au profit de l’application mécanique des règles de calcul.

Une brève histoire de l’avenir de la commission…

Il faut donc relever tous les niveaux scolaires et il faut le faire en douceur. La mission Pierre Mathiot devra dépasser les solutions cosmétiques. On parle d’un « rassurant » aménagement technique de l’examen du baccalauréat (moins d’épreuves, une certaine part réservée au contrôle continu). Alléger l’organisation de l’examen et en diminuer les coûts… il faudra tout de même aller plus loin et sans doute remettre en question les lycées eux-mêmes. Et les remettre en question, ce n’est pas seulement procéder à une réorganisation des filières, ou adopter des méthodes d’enseignement réputées plus modernes, comme le numérique. C’est d’abord se demander à quoi ils doivent servir.

Or, ce genre de commission, je le sais d’expérience, ne peut pas aller jusque-là, par manque de temps d’abord, mais aussi parce que les méthodes de travail, toujours les mêmes, n’y conduisent pas.

D’abord on procède à un grand nombre d’auditions, obligatoires pour ne pas froisser les « forces vives de la nation ». Leur nombre sera tel qu’on ne pourra rien en faire. On s’autorisera, cependant, d’un invérifiable consensus.

Ensuite, on se déplacera sur le terrain. Par exemple, on ira voir des lycées « innovants » dont les recteurs ou la rumeur auront signalé les succès. On veut dire succès dans la réduction des inégalités, bien sûr, et pas succès dans les études. Avec, au moins, un lycée du 9-3 dont les réussites « magnifiques » auront forcé l’admiration de toute la commission. Voilà pour le « nous sommes allés au plus près des réalités ». Mais ces « réalités », on les aura en fait obtenues par les enquêtes, forcément scientifiques, des sociologues et les chiffres, forcément objectifs, de l’INSEE.

Enfin, on s’informera de ce qui se fait ailleurs. Et on n’en tirera rien puisque les systèmes scolaires sont tellement liés à l’histoire et à la nature propres de chaque pays qu’une comparaison ne peut rien apporter d’autre qu’une coloration internationale, indispensable, il est vrai, en ces temps de mondialisation.

Sauf si la mission a reçu des consignes particulières pour avancer telle ou telle solution préalablement arrêtée par le ministre , espérons que ce soit le cas , on se bornera à un compromis plus ou moins acceptable et qui se traduira par des dispositions, que la presse sera appelée à qualifier de « hardies », mais qui ne changeront rien au fond.

On se demande « comment » quand il faudrait savoir « pour quoi »

On abandonnera peut-être la répartition en séries L-S-ES. Elle ne sert plus à rien. La section L n’est pas assez lettrée, la section S, pas assez scientifique et la section ES bien trop partisane, tenant, sans critique, l’économie pour une science. Aucune de ces sections ne prépare correctement aux filières universitaires censées leur faire suite.

On permettra, qui sait, des parcours personnels « innovants », comme aux États-Unis où l’on accepte comme équivalents des projets aussi riches que la « customisation » de sa voiture (le permis de conduire est à 16 ans), une enquête sur la lutte contre le gaspillage du McDo du coin et une option mathématiques renforcées.

On valorisera, peut-être, la classe inversée et, sans doute, l’utilisation renforcée des moyens numériques. Sans oublier le tutorat exercé par les grands auprès des petits… Et bien d’autres choses encore puisque la pédagogie, c’est bien connu, n’est qu’affaire d’imagination.

Mais ces commissions ou missions, surtout lorsqu’elles sont contraintes par des délais courts, éludent toujours l’essentiel, qui est la question des fins. Or c’est par les fins et non par les moyens que se construisent les systèmes de formation et d’éducation. On le voit bien lorsque les parents décident d’inscrire leurs enfants dans une école privée, par exemple une école Steiner, c’est une certaine vision de l’homme et de la société qui est choisie et pas du tout une certaine pédagogie. Ce sont les fins qui commandent, non les utilités. Mais ne pas poser la question des fins, c’est accepter, sans la moindre critique, les fins impliquées par le monde tel qu’il va. Et c’est probablement ce qui est voulu.

Rien n’est secondaire dans l’enseignement secondaire

Pourtant le changement rapide de ce monde tel qu’il va devrait faire reconnaître que nous n’avons aucune idée des métiers qui seront nécessaires dans dix ou vingt ans ni non plus de ceux qui auront disparu. La déduction est facile : seule une formation générale substantielle peut garantir un avenir professionnel. Sauf si l’on n’envisage, comme avenir, que le renforcement de l’indemnisation du chômage et l’augmentation (progressive) de la prime de Noël.

En l’absence d’une réflexion sur les fins, les modifications de surface ne produiront que des aspects négatifs. Voudra-t-on augmenter le savoir qu’on ne produira que du bachotage. Voudra-t-on remonter la valeur du bac, qu’on ne fera que favoriser les « boîtes à bac ». Voudra-t-on définir des « attendus » ou des « prérequis » qu’on ne fera que développer l’apparition du coaching. Voudra-t-on ramener le bac à un petit nombre d’épreuves qu’on ne fera que désigner des disciplines comme secondaires alors que rien n’est secondaire dans l’enseignement secondaire qui est un enseignement général. Etc.

Une Prépa pour l’Université

De plus, comment le lycée pourrait-il être autre chose que ce qu’il est puisqu’il hérite des élèves de Troisième dont la plupart n’ont pas les moyens de suivre une vraie Seconde. Et comme le raisonnement vaut aussi pour le Collège, on voit bien que le seul réaménagement des trois années de Lycée ne servirait à rien. Il faut commencer par le Primaire et son CP. Et même alors, puisqu’il est hors de question de laisser des élèves en difficulté sur le bord du chemin – l’écrémage n’est pas dans les missions acceptables de l’école –, si on ne repense pas la totalité du système, aucune réforme ne changera rien.

Et pourtant, une réforme réellement démocratique du système scolaire est tout à fait possible. S’agissant des lycées, il faudrait installer un « cycle de mise à niveau » entre la classe de Première et l’Université, sorte de Prépa incluant la classe de Terminale et, surtout, ouverte à tous. On se souvient de l’ancienne année de propédeutique, réorganisée (en 1966) en deux années de DEUG. Ici, ce serait trois années, confiées non aux universités mais aux lycées, car les élèves ou étudiants de cet âge ont besoin d’un encadrement plus serré. Et puis des lycées, il y en a partout, ou presque. On ne serait pas obligé de multiplier les universités… Car, on ne le dit pas assez, trop d’universités tue l’Université. Or, une réforme du bac ne peut pas seulement servir à éviter le tirage au sort. Elle doit également redonner de l’air à l’Université, leur permettre d’être ce qu’elles doivent être.

C’est beaucoup pour une seule mission…

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Published by Un Sage
18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 17:00

Fête à la buvette de l'Assemblée :

Des députés LREM rappelés à l'ordre

Vincent Michelon

AFTER DEBAT - La petite fête nocturne improvisée par certains députés de la majorité, fin octobre, après de longs débats sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, passe mal au Palais Bourbon. Sermonnés par François de Rugy, le patron de l'Assemblée, les élus LREM font profil bas. Certains s'expliquent sur LCI.

 

L'affaire prêterait à sourire, mais elle passe finalement assez mal au Palais Bourbon. Fin octobre, plusieurs députés de la majorité LREM ont improvisé une petite sauterie nocturne au Palais Bourbon après plusieurs heures de débat sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale.

 

La semaine dernière, Marianne avait en effet révélé qu'une poignée de ces "néodéputés" s'était rendus à la buvette de l'Assemblée nationale, lançant la musique à fond et improvisant "dance floor" sous les dorures de l'auguste institution. 

Sermon

Loin de faire rire le patron de l'Assemblée, l'affaire leur a au contraire valu un avertissement de François de Rugy. Dans un communiqué, ce dernier a notamment rappelé "les règles qui doivent guider les comportements des députés, dans l'hémicycle ou en dehors". "L'importance de la tâche des parlementaires comme de leur rythme de travail impose non seulement qu'ils se fixent à eux-mêmes un certain nombre de règles de bonne conduite et de bienséance, mais également de ne pas contraindre les fonctionnaires de l'Assemblée à prolonger leurs horaires de travail au-delà du raisonnable", a ajouté le président de l'Assemblée nationale. 

 

Du coup, certains députés LREM concernés, interrogés mercredi par LCI, l'ont jouée profil bas. Soit en minimisant - "Il n'y a pas eu de fiesta", mais "un pot", selon le député de Paris Gilles Le Gendre -, soit en justifiant ce petit écart par les longues heures de débat, comme Olivier Véran : "Ce que je retiens, c'est qu'on bosse le jour, la nuit jusqu'à 4 heures du matin... On a besoin d'un exutoire". D'autres, enfin, la jouent bon élève, comme Aurore Bergé (Yvelines), qui récite son pensum : "On est ici à l'Assemblée nationale. On doit respecter les règles de la maison". 

 

A la prochaine session tardive, les députés macronistes devront donc plutôt se trouver un bar à proximité... De préférence ouvert tard la nuit, et avec une bonne sono. 

Vincent Michelon

Fête à la buvette de l'Assemblée : des députés LREM rappelés à l'ordre

AFTER DEBAT - La petite fête nocturne improvisée par certains députés de la majorité, fin octobre, après de longs débats sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, passe mal au Palais Bourbon. Sermonnés par François de Rugy, le patron de l'Assemblée, les élus LREM font profil bas. Certains s'expliquent sur LCI.

16 nov 08:32

L'affaire prêterait à sourire, mais elle passe finalement assez mal au Palais Bourbon. Fin octobre, plusieurs députés de la majorité LREM ont improvisé une petite sauterie nocturne au Palais Bourbon après plusieurs heures de débat sur le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale.

 

La semaine dernière, Marianne avait en effet révélé qu'une poignée de ces "néodéputés" s'était rendus à la buvette de l'Assemblée nationale, lançant la musique à fond et improvisant "dance floor" sous les dorures de l'auguste institution. 

Sermon

Loin de faire rire le patron de l'Assemblée, l'affaire leur a au contraire valu un avertissement de François de Rugy. Dans un communiqué, ce dernier a notamment rappelé "les règles qui doivent guider les comportements des députés, dans l'hémicycle ou en dehors". "L'importance de la tâche des parlementaires comme de leur rythme de travail impose non seulement qu'ils se fixent à eux-mêmes un certain nombre de règles de bonne conduite et de bienséance, mais également de ne pas contraindre les fonctionnaires de l'Assemblée à prolonger leurs horaires de travail au-delà du raisonnable", a ajouté le président de l'Assemblée nationale. 

 

Du coup, certains députés LREM concernés, interrogés mercredi par LCI, l'ont jouée profil bas. Soit en minimisant - "Il n'y a pas eu de fiesta", mais "un pot", selon le député de Paris Gilles Le Gendre -, soit en justifiant ce petit écart par les longues heures de débat, comme Olivier Véran : "Ce que je retiens, c'est qu'on bosse le jour, la nuit jusqu'à 4 heures du matin... On a besoin d'un exutoire". D'autres, enfin, la jouent bon élève, comme Aurore Bergé (Yvelines), qui récite son pensum : "On est ici à l'Assemblée nationale. On doit respecter les règles de la maison". 

 

A la prochaine session tardive, les députés macronistes devront donc plutôt se trouver un bar à proximité... De préférence ouvert tard la nuit, et avec une bonne sono. 

****************

 

C'est bien connu; en séance de nuit ils sont peu nombreux, ceux qui sont présents s'occupent de leurs petites affaires personnelles ou piquent un petit roupillon.

En fin de séance,bien reposés ils sont en pleine forme pour faire la java.

On s'occupe de ses petites affaires

Ou , on roupille après avoir trop bouffé

A quoi servent députés et sénateurs dans la présidence « jupitérienne » d’Emmanuel Macron ?

 

 

Published by Un Sage
18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 10:31

Brigitte Macron dans le top trois des femmes d'influence

Un sondage Ifop publié en exclusivité par le Journal du dimanche donne Brigitte Macron parmi les trois femmes françaises les plus influentes. 

Dans un sondage Ifop réalisé auprès de 1 000 femmes, et dont le Journal du dimanche se fait l'écho ce 12 novembre, Brigitte Macron arrive en deuxième place du classement des femmes "ayant le plus d'influence et d'audace". Avec 23% des voix, la femme d'Emmanuel Macron partage la seconde place du classement avec Anne Hidalgo. Devant elles, Christine Lagarde obtient la première place du podium, avec 36% des voix. L'ex-ministre de l'Économie de Nicolas Sarkozy, à la tête du Front monétaire international depuis 2011, a beau vivre outre-Atlantique, elle continue de séduire les femmes françaises, et plus particulièrement les plus de 65 ans (53%), les cadres supérieurs et les professions intellectuelles (46%), selon ce sondage réalisé pour la marque Shiseido et le club Génération femmes d'influence.

Après seulement sept mois passés à l'Élysée, Brigitte Macron termine donc en bonne position. Et c'est du côté des moins de 35 ans qu'elle est favorite, avec 24% des voix contre 18% pour Christine Lagarde. Anne Hidalgo, quant à elle, se distingue parmi les résidentes de l'agglomération parisienne, avec 31% des voix. "C'est un modèle de femme qui demeure assez classique et attendu. Aux trois premiers rangs apparaissent des femmes marquées par la puissance politique – directement ou indirectement. L'influence, pour les Françaises, reste avant tout politique et liée au pouvoir", constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop.

Viennent ensuite la journaliste Léa Salamé, avec 18%, l'actrice Catherine Deneuve et ses 17%, la directrice générale d'ENGIE, Isabelle Kocher (10%), ex aequo avec Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, suivie de la ministre des Sports, Laura Flessel et ses 9%. La journaliste Daphné Burki(8%), Aurélie Dupont (8%), directrice de l'Opéra national de Paris, la blogueuse Caroline Receveur (7%), l'écrivaine et journaliste Sophie Fontanel (7%), l'entrepreneuse Morgane Sezalory (5%), les actrices Sandrine Kiberlain (5%) et Léa Seydoux (4%) suivent dans le palmarès. La chroniqueuse Mademoiselle Agnes (4%), la photographe Sonia Sieff (3%) et l'actrice Karine Viard (3%) clôturent quant à elles ce top.

 

Published by Un Sage
17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 11:45

Barbie salafiste: le cadeau de Noël idéal!

Merci Mattel!

par

Gabriel Robin

. Sipa. Numéro de reportage : AP22129482_000013.


Noël approche à grands pas. Saoulés de publicités pour les jouets entre deux dessins animés abrutissants, vos enfants s’impatientent et commencent à rédiger leurs lettres au Père Noël. Pour les filles, la traditionnelle Barbie est souvent plébiscitée.
Un classique efficace pour qui n’a pas trop d’imagination. Afin de répondre à une forte demande, Mattel agrémentera cette année son offre d’une Barbie inédite, encore jamais vue : une poupée voilée !

La firme américaine proposera ainsi une Barbie portant un foulard islamique, prenant pour modèle l’escrimeuse olympique Ibtihaj Muhammad. Séduisante entreprise capitaliste qui sait anticiper les besoins du consommateur !

Une femme voilée noire? Merveilleux!

Amie d’Hillary Clinton qui la citait en modèle durant la dernière campagne présidentielle, Ibtihaj Muhammad est l’égérie de ces nouveaux musulmans occidentaux, aussi rigoristes sur le plan religieux que bien intégrés à la vie économique mondialisée. Tête de gondole de la firme Nike, cette accro au réseau social Instagram a pourtant dévoilé son vrai visage à de multiples reprises, sans que personne ne s’en offusque, hors l’innommable Breitbart. Comprenez bien que l’Amérique de Trump a un besoin urgent d’images positives, rassembleuses. Une femme ? Une femme voilée ? Une femme voilée et noire ? Merveilleux ! Elle pourrait manger des chatons au petit-déjeuner qu’on lui dresserait une statue.

Le 12 février 2015, soit un mois après l’attaque islamiste contre Charlie Hebdo, elle écrivait sur Twitter : « Je m’envole pour la France demain, pays où les crimes de haine contre les musulmans atteignent actuellement des records. »

Acquise à l’idée que le « racisme systémique » et « l’islamophobie d’Etat » sont des prérequis de la vie politique américaine, à l’image de la société des journalistes de Mediapart, notre championne au sourire carnassier a aussi diffusé de nombreux messages sur les « privilèges de naissance des blancs », l’horrible politique israélienne ou l’amour universel que porterait le Coran.

Athlète de seconde zone

Klaus Barbie, comme il faudrait la surnommer, n’a rien fait pour mériter une telle médiatisation. Athlète de seconde zone, sinon de troisième, elle s’est faite éliminer dès le deuxième tour des épreuves de sabre féminin des derniers Jeux Olympiques d’été de Rio, contre la française Cécilia Berder, son unique fait d’armes individuel consistant à avoir porté un hijab lors de compétitions sportives, quand tant de femmes musulmanes aimeraient pouvoir s’en débarrasser. Symbole de la tolérance et de la diversité de l’Amérique, elle a aussi affirmé « ne pas se sentir en sécurité » en tant que musulmane vivant aux Etats-Unis.

À ce train, faudra-t-il bientôt produire une ligne de GI Joe djihadistes, des Action Man « Ali le Chimique » et des déguisements du Hezbollah pour les garçons de plus de 6 ans ? Après avoir figuré la femme en bimbo décérébrée tout juste bonne à conduire une New Beetle rose bonbon, Mattel en fait une salafiste viscéralement anti-occidentale, médiocre dans sa propre discipline et obsédée par son image. Au fond, peut-être ont-ils trouvé là le plus sûr moyen de détourner les fidèles musulmans d’Allah, les enjoignant à honorer le Veau d’Or.

Published by Un Sage