La caserne Blache des pompiers de paris
Plus tard dans l'exercice de ma profession, le Préfet m'a envoyé faire un stage chez les pompiers de Paris pour intégrer la "Commission Départementale de Sécurité"
J'ai passé quinze jours dans un milieu très sympathique à la caserne "Blanche"
En plus des cours théoriques dispensés sue la" Sécurité des établissements recevant du public" j'ai suivi jours et nuits la vie peu commune de ceux-ci en suivant leurs interventions.
Alertés par la sirène à n'importe quelle heure, ils sont prêts en quelques minutes. Leur immeuble comportant quatre étages ils descendent chacun de ceux-ci à une vitesse vertigineuse en utilisant un mat lisse situé au milieu de la gage d'escalier centrale. C'est impressionnant !!
Il faut le tester pour s'en rendre compte!
Dans tous les lieux publics de Paris importants (théatre, grands magasins, cinémas etc...)ils assument une garde permanente avec un poste de secours d'urgence, car à nos jours avec les encombrements ils ont de plus en plus de peine à se rendre sur place très rapidement.
Au milieu de la cour de la caserne, l'ancienne" grande échelle" manipulée avec un treuil manuel sur un long véhicule est au repos, car elle ne peut plus manœuvrer dans les rues de Paris, du fait des encombrements de la circulation
C'est la curiosité pour les bizuts et leur calvaire ,car monter au sommet de celle-ci, manœuvrée mécaniquement avec un treuil, et qui fait environ 50 à 60m déployée, qui n'a aucune protection latéral et des barreaux en bois, avec en plus une lance sur l'épaule avec un effort important de recul, était une véritable prouesse.
A 20/30m vous aviez déjà un balancement de 80cm et au sommet c'est de l'ordre de 1m50.!!
Je l'ai testé (très lentement évidemment) sans lance et je vous assure, qu'il ne faut pas être sujet au mal de mer, ou au vertige .
On se demande pourquoi elle ne se rompt pas!!
Les pompiers disposent d'un grand champ d'expérimentation à Champ-sur-Marne, où ils peuvent faire des exercices sur les différents feux avec des maquettes grandeur nature.
Suite à ce stage j'ai intégré la commission départementale sous lers ordres du Chef de corps Chanelet d'Annecy et ensuite celle d'Annemasse sous les ordres du Chef de corps Plantier.
Cette fonction était loin d'être une sinécure, car dans celle-ci on se fait plus d'ennemis que d'amis.
A l'époque, peu d'établissements recevant du public, cinémas, grands magasins, hôpitaux, locaux d'association, salles de réunions ,églises etc...étaient en règle avec une législation nouvelle.
Les maires étaient responsables de la sécurité dans ceux-ci .Quand on leur demandait de faire exécuter les travaux que nous avions prescrit, pour une mise en conformité, dans un délai bien déterminé suivant l'importance de ceux-ci ,sous peine d'un arrêté de fermeture c'était souvent la "soupe à le grimace".
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