Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 janvier 2016 7 17 /01 /janvier /2016 10:15

 

« En période difficile, la mode est toujours extravagante »

('ELSA SCHIAPARELLI))

Après le embrassade à gogo,une  nouvelle mode  fait fureur!!

Ils s'y mettent nombreux de la tête aux pieds, sportifs, animateurs, comédiens, chanteurs, présentateurs télé, politiciens profs, toubibs , chirurgiens ,infirmiers, ,avocats  chômeurs, curés  etc…qui veulent afficher leur aspêct décontracté ou virile.

On en rencontre maintenant à la pelle des snobs qui suivent l'une des différentes facettes de cette  mode d'écervelés.

Les intellos barbus portent un petit collier ou un barbe bien fourni, bien taillés

 C'est très inquiétant  pour les professions de santé , et de la gastronomie car la barbe serait un piège à microbes par excellence!!

Dis moi comment tu t'habilles et je te dirais qui tu es...

Même Macon ce ministre rigoldard est barbu 

Pour certains communs des mortels ,surtout des jeunes , c'est bien autre chose  .

On rencontre:

-Des cranes coupés court sur les côtés avec paquet sur le dessus ,un aspect bouse de vaches, semblant appartenir à une catégorie d'individus bien spécifique:

-Des cheveux gominés bien dressés en porc épic, ou noués à l'arrière par un petit chignon

-Des barbus avec un petit collier, des barbus  avec un système pileux très développé sur l'entier visage ,pas très réussi , un peu broussailleux, avec quelques manques par endroits plus laids qu'un pou

-Des gens douteux avec des piercings

-Des tenues débraillés ave chemise col ouvert plus ou moins fripé. La cravate ne faisant  plus partie de La bienséance vestimentaire.

Dis moi comment tu t'habilles et je te dirais qui tu es...

Walls ,l'air furibard a choisi le débraillé

Dis moi comment tu t'habilles et je te dirais qui tu es...

Au  journal de la santé tout y est

Un Michel débraillé et un Benoit débraillé et barbu,plus laid qu'un pou, n'yant pas suivi des cours chez René Simon

-Des individus avec des membres tatoués à souhait sur toutes les coutures

-Des pantalons jeans, souvent savamment troués aux genoux , en accordéon sur des baskets un

peu éculées, quelquefois "le fond en sac à merde ,le comble de l'élégance.

Comment peuvent-ils espérer trouver un boulot avec de tels accoutrements!!

D'autres modes a différentes époques nous ont aussi bien "estomaquer":

 Les zazous en 1940, par bravade, ils portaient des vêtements trop longs à une période où le tissu était rationné, ils gardaient les cheveux longs alors qu'un décret vichyste faisait des cheveux récupérés chez le coiffeur une matière première d'intérêt public pour la confection de pantoufles. Enfin, ils mettaient un point d'honneur à être toujours équipés d'un parapluie qu'ils n'ouvraient jamais:

Les crêtes iroquoises des punks  rouge, jaune, bleu etc..

Les cranes lisses xénophobes, véritables vélodromes à mouches.

Je me souviens de mes instituteurs du primaire avec une blouse grise trois quarts, de mes professeurs de lycée, de mes profs d'une grande école, ils étaient tous avec un costard impeccable, avec chemise et cravate, c'était aussi une marque de respect à l'égard des élèves qui en retour les respectaient aussi !!

Maintenant, le " modernisme" a bien  changé nos moeurs, décadentes dans tous le domaines.

"Il vaut mieux être bourré que con, ça dure moins longtemps"

« La mode est une forme de laideur tellement intolérable que nous avons à la changer tous les six mois. »

(Oscar Wilde)

*********************

Sur  le même thème

La lettre de Montesquieu

RICA A RHEDI.

A Venise.

Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver: mais surtout on ne saurait croire combien il en coûte à un mari, pour mettre sa femme à la mode.
 Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers; et, avant que tu eusses reçu ma lettre, tout serait changé.
 Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s'y était oubliée trente ans. Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l'habit avec lequel elle est peinte lui parait étranger; il s'imagine que c'est quelque Américaine qui y est représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu'une de ses fantaisies.
Quelquefois les coiffures montent insensiblement; et une révolution les fait descendre tout à coup. Il a été un temps que leur hauteur immense mettait le visage d'une femme au milieu d'elle-même: dans un autre, c'était les pieds qui occupaient cette place; les talons faisaient un piédestal, qui les tenait en l'air. Qui pourrait le croire? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d'élargir leurs portes, selon que les parures des femmes exigeaient d'eux ce changement; et les règles de leur art ont été asservies à ces fantaisies. On voit quelquefois sur un visage une quantité prodigieuse de mouches, et elles disparaissent toutes le lendemain. Autrefois les femmes avaient de la taille, et des dents; aujourd'hui il n'en est pas question. Dans cette changeante nation, quoi qu'en dise le critique, les filles se trouvent autrement faites que leurs mères. Il en est des manières et de la façon de vivre comme des modes: les Français changent de moeurs selon l'âge de leur roi. Le monarque pourrait même parvenir à rendre la nation grave, s'il l'avait entrepris. Le prince imprime le caractère de son esprit à la cour, la cour à la ville, la ville aux provinces. L'âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres.
De Paris, le 8 de la lune de Saphar, 1717.
     


 

 

Dis moi comment tu t'habilles et je te dirais qui tu es...
Published by Un Sage