- Pour les Europénnes du 7 juin c'est un devoir de voter
- Pour ou contre c'est un devoir de voter. C'est le seul moyen d'exprimer ce que l'on pense de la politique de notre gouvernement. C'est la démocratie qui s'exprime dans le calme et non dans la violence actuelle que nous voyons tous les jours.
- Nous devrions être fiers de pouvoir voter librement, ar cette liberté n'est pas donnée à tous les peuples sur cette terre.
Mais la foire d'empoigne à laquelle nous avons assisté sur France 2 dans la soirée du 4 juin nous a donné une piètre image de
la démocratie.
 Pujilat chez les partis
politiques
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Cette soirée ,animée par Arlette Chabot ,dont l'idée était de donner aux électeur l'envie de voter aura plutôt fait l'effet contraire!!
Celle-ci avait invité sur le plateau d' "Envie de juger", Xavier Bertrand (UMP),Martine Aubry (PS),François Bayrou (Modem) , Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie), Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) ,Olivier Besancenot (NPA), Philippe De Villiers (MPF) et Marine Le Pen (FN).
Les deux heures et plus d'émission se sont déroulées dans une ambiance électrique, dans un brouhaha indescriptible, ou l'Europe semblait loin d'être une préoccupation pour les intervenants, ceux-ci se livrant non seulement à des attaques contre Sarkosy par l'intermédiaire de Xavier Bertrand, mais aussi entre eux-mêmes.
Cette pauvre Arlette Chabot avait grand peine à maîtriser le débat, en leur signifiant à plusieurs reprises "On ne vous entend pas. Pas la peine de crier". Peine perdue certains de ces messieurs dans un jeu très anti-démocratique, continuaient à s'invectiver en se coupant violemment la parole, dans un pagaille invraisemblable qui rendait parfois le débat complètement inaudible.
Besancenot (avec une certaine sérénité,il faut le reconnaître )a débité sa litanie habituelle sur l'anti-capitalisme.
Martine Aubry est toujours hanté par une seule préoccupation ,celle de battre Sarkosy.
Xavier Bertrand avec beaucoup de peine et avec dignité a eu du mal à répondre aux questions posées dans ce tohu-bohu, tant les critiques quelquefois absurdes fusaient de tous les côtés.
Après s'être déchaîné contre Xavier Bertrand, la cerise sur le gâteau est arrivée .Les protagonistes se sont mis à s'engueuler entre eux, sous les regards un peu amusées de Besancenot et de Xavier Bertrand,
Martine Aubry ayant déjà quitté les lieux.
L'un des premiers duels, le plus important:
Bayrou contre Cohn-Bendit. Celui-là très audible!!
Leurs formations étant au coude à coude avec les sondages nous avons assisté à un véritable pugilat verbal, entre des duellistes qui avaient vraiment pèter les plombs.
Quand le président du MoDem a accusé le candidat Vert d'avoir avec Nicolas Sarkosy des relations amicales sympathiques, formidables ,celui-ci est sorti de ses gonds en lu répondant "je trouve ça ignoble de ta part.[...]Ce genre de jeux devant les citoyens, eh ben mon pote ,je te dis, jamais tu seras président de la république, parce que tu es trop minable.
Bayrou en a encore rajouté :Je trouve ignoble, moi ,d'avoir poussé et justifié des actes à l'égard des enfants que je ne peux accepter. Allusion à une polémique suscitée en 2001 par des écrits par l'ex leader de mai1968 sur la sexualité des enfant, datant de 1975.(sous entendant que son interlocuteur était pédophile!!)
Ensuite Bayrou a violemment critiqué le sondage qui le mettait à égalité avec Cohn-Bendit ,en insinuant que ce sondage était téléguidé par Sarkosy ,Cohn-bendit roulant pour celui-ci, ce qui à fait bondir le Directeur de l'organisme sondeur qui se trouvait en spectateur dans la salle.
Vers la fin de l'émission De Villiers s'en est également lui aussi pris à Cohn-bendit ,sur son passé, mais les invectives entre les excités étaient tellement fortes que son propos à été inaudible.
En conclusion ce débat ne vous incite vraiment pas à voter pour des énergumènes qui se déchirent entre eux, comme des chiens enragés.
Ils nous ont donné le spectacle d'une démocratie bien décadente .
Il ne faut pas s'étonner que l'UMP soit en tête des sondages, car nous avons vu un Xavier Bertrand toujours serein sans critiquer et invectiver les autres, ce qui
fait la vraie valeur d'un homme politique.
Les autres ne sont que des pantins qui ne pensent qu'à leur propre avenir, et qui se fichent pas mal de l'Europe.