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11 septembre 2018 2 11 /09 /septembre /2018 11:42

C'est l'histoire d'un couple de retraités qui part faire un safari avec son petit fils et lors du safari le petit fils demande à sa mamie d'un air effrayé :

- Mamie, c'est quoi l'animal avec la longue trompe qui crache de l'eau là bas ?

La mamie se retourne et crie :

- Chéri ! Remets ton pantalon tu fais peur au petit !

Published by Un Sage
10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 17:00

Gap: la publicité à la fillette voilée piétine les principes républicains

par

Aurélien Marq

-Dans une publicité pour sa gamme « kids », la marque de vêtements Gap montre une petite fille vêtue d’un voile. Or, un voile islamique n’est pas un simple vêtement mais une marque d’adhésion à une idéologie qui proclame notamment « les femmes ne doivent pas avoir les mêmes droits que les hommes ».  Retour sur la controverse.


Au milieu de la polémique qui suit la présence d’une fillette voilée sur une affiche publicitaire de la marque de vêtements Gap, deux articles se distinguent par leur grande qualité, ceux de Gilles Clavreul et de Céline Pina. En plus d’en recommander chaudement la lecture, j’aimerais en souligner quelques points, et en nuancer l’un ou l’autre.

Courageuse Céline Pina

Inutile d’insister sur les questions que soulève ce voilement d’une enfant : questions du discernement et du consentement à un âge précoce, de l’endoctrinement parfois ouvertement revendiqué (par exemple par Asif Arif, ce qui n’empêche pas le mal nommé « Observatoire de la Laïcité » de l’avoir longtemps soutenu), questions du rapport au corps et à la féminité, de vouloir séduire un marché (économique ou électoral) au mépris de la morale, et de la banalisation d’une marque d’appartenance dont les thuriféraires réclament pour eux-mêmes, lorsqu’ils sont minoritaires, des libertés qu’ils n’accordent pratiquement jamais aux autres une fois qu’ils sont au pRappelons simplement qu’un voile islamique n’est pas un simple vêtement mais une marque d’adhésion à une idéologie qui proclame notamment « les femmes ne doivent pas avoir les mêmes droits que les hommes ». Oublions la pseudo-excuse religieuse, oublions l’argument fallacieux de la coutume, et demandons-nous ce que nous penserions si cette fillette était exhibée avec un tee-shirt arborant un tel slogan !

Pour citer Céline Pina : « nul n’a eu le courage politique d’assumer qu’un signe qui marque l’infériorité de la femme par rapport à l’homme, son infantilisation et sa réduction à sa fonction sexuelle n’a rien à faire dans des sociétés démocratiques où la reconnaissance de l’égale dignité des hommes et des femmes est à la base du contrat social. (….) Pendant que les femmes iraniennes prennent tous les risques et nous crient à quel point le voile est un instrument d’obscurantisme et de soumission, nous leur montrons qu’ici et maintenant, là où on est censé interdire les persécutions d’une partie d’une population au nom de la religion, on peut piétiner les droits des enfants, surtout des petites filles, si c’est fait au nom de la religion. »

Et encore, dans une réflexion tout aussi pertinente : « le scénario (….) confond respect et soumission, tolérance et sujétion et ne conçoit d’aller vers l’altérité qu’en effaçant sa propre identité. En creux il révèle à quel point nous croyons que le seul moyen d’aller vers l’autre, c’est d’abolir ce que nous sommes. Une impasse culpabilisatrice qui favorise au contraire le rejet et la radicalité face à cette impossible commande du politiquement correct. »

Tout ne relève pas du droit

Gilles Clavreul, lui, interroge notamment « la précipitation grandissante avec laquelle on tend à traiter ce genre de faits de société en se demandant « que dit le droit ? », tout se passant comme si tout problème était d’abord un problème de droit, devant en tant que tel avoir sa réponse juridique, ou qu’en tout cas la réponse juridique serait par avance et par construction revêtue de qualités supérieures, d’objectivité et de légitimité, qu’aucune réflexion philosophique, sociologique ou politique ne serait capable d’atteindre. En somme on ne L’essentiel est dit. Contaminés par la dérive anglo-saxonne qui consiste à porter tout désaccord devant les tribunaux, nous en arrivons à renoncer à « la réflexion philosophique, sociologique ou politique » pour ne plus penser qu’à la loi, en une dérive étrangement similaire à celle des fanatiques qui nous combattent, et pour lesquels l’obéissance à une loi divinisée et prétendument divine abolit toute exigence éthique.

Or, chaque fois que la loi se pique de dire le Bien et le Mal, au lieu de se contenter du domaine déjà complexe de l’obligatoire, du permis et de l’interdit, le totalitarisme est là.

Le contrat-roi

A l’inverse, l’abandon de l’exigence morale pour ne garder que la dimension contractuelle des relations humaines et du droit aboutit à la loi de la jungle, la capacité d’instrumentaliser les subtilités juridiques tenant lieu de force, son vernis policé ne devant pas en masquer la sauvagerie. Les bons avocats ne coûteraient pas si cher s’ils n’étaient pas capables de faire gagner des procès que d’autres qu’eux auraient perdus, ce qui prouve si besoin était le manque d’objectivité et de fiabilité d’un tel système, qui malgré ses mérites s’apparente de plus en plus à des combats entre champions mercenaires.

En effet, « l’égale dignité des hommes et des femmes » ne relève pas uniquement du « contrat social », tout simplement parce que la société n’est pas seulement un contrat. Surtout, cette égale dignité n’est pas une question d’opinion : elle est, ou elle n’est pas. Ce qui fonde la dignité humaine est partagé par les hommes et par les femmes, ou ne l’est pas. Si nous croyons vraiment en ce en quoi nous disons croire, osons donc nous poser la question sans craindre la réponse !

Entre les deux, entre le totalitarisme du Bien et la brutalité de la contractualisation permanente, notre devoir à tous, notre devoir de citoyens, est de tenter de suivre l’injonction millénaire et toujours vraie qu’Eschyle place dans la bouche d’Athéna : « Que mon peuple évite l’anarchie comme le despotisme ! » (Les Euménides)

Reste, tout de même, une remarque. Gilles Clavreul semble défendre in fine le droit positif. Je crois au contraire, pour ma part, que seule la recherche du droit naturel, de « ce qui est bien en soi et quoi qu’on en pense », peut garantir la liberté et les libertés.

Car qu’est-ce au fond que le droit positif, sinon la dictature du consensus du moment, d’un effet de mode, et le risque toujours présent de mettre démocratiquement fin à la démocratie ? On ne peut échapper à ce paradoxe qu’en recherchant un bien objectif, s’appuyant sur une échelle de valeurs structurante.

Une certaine idée de l’Homme

Pour exister et perdurer, la démocratie doit admettre comme prérequis, qui gagne à être explicité, une certaine idée de l’Homme, qui d’une part veuille l’Homme libre, et d’autre part l’estime capable d’accéder à cette liberté puis de l’assumer.

Exalter l’émancipation de l’Homme n’a de sens que si l’on croit cette émancipation possible, et l’Homme digne d’y accéder. On ne peut conquérir une liberté dont on ne dispose initialement pas que si notre nature contient en germe au moins le désir et la potentialité de cette liberté. Une idée de l’Homme permettant la démocratie relève donc bien de convictions relatives à la nature humaine, c’est-à-dire du droit naturel.

Et au passage, pourvu que l’on partage cette vision de la nature humaine, l’essentiel n’est pas que l’on en voie l’origine dans les hasards et les nécessités de l’évolution, dans une téléologie impersonnelle, ou dans une volonté ou ascendance divine.

Rien à voir, bien sûr, avec l’argument du « droit naturel » comme justification d’un quelconque « ordre moral », pour condamner des comportements qualifiés de « contre-nature », ou pour faire passer pour naturel ce qui n’est que préjugé arbitraire. L’opposition entre « nature » et « culture » montre d’ailleurs toutes ses limites une fois que l’on comprend qu’il est dans la nature de l’Homme d’avoir une culture, voire de sublimer et de dépasser sa nature, et que c’est justement de refuser toute réflexion critique sur la manière dont nous vivons notre nature qui serait pour nous…. contre-nature !

La révolte universelle contre toute souffrance absurde

Notion à manier avec prudence, donc, mais néanmoins indispensable. En effet, « l’égale dignité des hommes et des femmes » ne relève pas uniquement du « contrat social », tout simplement parce que la société n’est pas seulement un contrat. Surtout, cette égale dignité n’est pas une question d’opinion : elle est, ou elle n’est pas. Ce qui fonde la dignité humaine est partagé par les hommes et par les femmes, ou ne l’est pas. Si nous croyons vraiment en ce en quoi nous disons croire, osons donc nous poser la question sans craindre la réAlors je le dis tout net : cette égale dignité est factuelle. La différence entre hommes et femmes est une réalité, et les chromosomes ne sont pas une construction sociale, même s’il existe de nombreuses manières d’être homme ou d’être femme, y compris par de multiples orientations sexuelles. Mais ce qui fait à mes yeux la valeur de l’Homme, on le rencontre aussi bien chez des hommes que chez des femmes, et ce sans distinction de sexe, de couleur de peau ou de sexualité. Yadh Ben Achour voit le fondement des droits de l’Homme dans la révolte universelle contre toute souffrance absurde, et cette révolte a poussé à la grandeur des femmes comme des hommes. Mencius trouvait l’origine de toute véritable éthique dans l’élan instinctif qui nous pousse à vouloir empêcher un enfant même inconnu de tomber dans un puits, et ce réflexe a poussé à la bonté des femmes comme des hommes – d’ailleurs, en défendant avant tout l’intérêt supérieur de l’enfant, Gilles Clavreul se fait lui-même le digne héritier du grand philosophe chinois. !

Quel que soit le droit que l’on voudrait concéder aux hommes mais refuser aux femmes, il y a des femmes qui en seraient nettement plus dignes que bien des hommes. Et à l’heure où un certain féminisme dévoyé rêve de matriarcat plus que d’égalité, il n’est pas inutile de dire aussi : quel que soit le droit que l’on voudrait concéder aux femmes mais refuser aux hommes, il y a des hommes qui en seraient nettement plus dignes que bien des femmes.

Ce n’est pas néo-colonialiste de condamner les sacrifices humains

La contractualisation fluctuante et le consensus mou n’ont jamais permis de donner du sens à une civilisation. Bien sûr, il y a des choses qui relèvent de l’équilibre du moment, du particularisme local, et cette diversité est une composante précieuse de la richesse de l’Humanité : le besoin de chaque peuple de développer librement sa propre culture fait partie de ce que tous les peuples ont en commun ! Y compris d’ailleurs les peuples occidentaux, auxquels une certaine bien-pensance voudrait maintenant dénier ce droit…

. Mais si chaque civilisation a créé des styles de musiques uniques selon son génie propre, et si certaines de ces musiques peuvent me sembler étranges, il n’en demeure pas moins que toute musique est de la musique, et non du bruit. Ce n’est pas du néo-colonialisme que de condamner les sacrifices humains, l’esclavage ou l’excision.

Certaines choses ne dépendent ni du moment, ni du lieu, ni de la jurisprudence. Ne méprisons pas la valeur de la concorde sociale, mais n’ayons pas honte d’aller contre l’air du temps pour défendre ce qui mérite de l’être.

Relativiser les valeurs de la République n’est pas une ouverture à l’autre, ce n’est qu’un lâche abandon des générations futures, une fuite des responsabilités dans un lent suicide collectif. Ce n’est pas de la tolérance, c’est un crime.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Published by Un Sage
10 septembre 2018 1 10 /09 /septembre /2018 15:32

Une enseignante francophone expliquait à sa classe que dans la langue française, les noms, contrairement à l'anglais, sont désignés au masculin et au féminin.

Par exemple : maison est féminin... une maison.crayon par contre, est masculin...un crayon.

Un élève demanda à l'enseignante de quel genre est donc le nom ordinateur.

Au lieu de donner la réponse, l'enseignante a séparé la classe en deux groupes, garçons et filles, leur demandant de décider par eux-mêmes si ordinateur est masculin ou féminin. Elle a demandé à chaque groupe de donner 4 bonnes raisons pour appuyer sa recommandation.

Les garçons ont décidé à l'unanimité que ordinateur est définitivement féminin (la ordinateur) parce que :

1. Personne d'autre que son créateur ne comprend sa logique intérieure.

2. Le langage de base que les ordinateurs utilisent avec d'autres ordinateurs est incompréhensible pour tout le monde.

3. Même la plus petite erreur est gardée en mémoire vie à long terme pour être ramenée à la surface plus tard.

4. Aussitôt que vous utilisez régulièrement une ordinateur, vous vous exposez à dépenser la moitié de votre chèque de paie pour acheter des accessoires pour elle.

Le groupe de filles, toutefois, a conclu que l'ordinateur est masculin parce que :

1. Afin d'accomplir quoique ce soit avec lui, tu dois l'allumer.

2. Il est bourré de matériel de base, mais ne peut penser par lui même.

3. Il est sensé régler beaucoup de problèmes, mais la moitié du temps, il est le problème lui-même

4. Aussitôt que tu en utilises un régulièrement, tu réalises que si tu avais attendu un peu, tu aurais obtenu un meilleur modèle.

Les filles ont gagné !

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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 17:03

Nouveau record d'impopularité pour Macron et Philippe

OPINION :

Selon un sondage de l'institut YouGov, le chef de l'Etat perd quatre points d'opinions favorables sur son action, à 23% des Français. Son Premier ministre perd six points.

Un nouveau sondage confirme la très mauvaise passe d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe. Selon une enquête de l'institut YouGov pour le Huffington Post et CNews, publiée jeudi, le chef de l'Etat perd quatre points d'opinion favorables sur son action en un mois, à 23%. Il s'agit de son "plus faible score de popularité depuis son élection", précise l'institut. 

 

Le chef de l'Etat, longtemps choyé par les électeurs de droite, dévisse dans toutes les franges de l'opinion : il perd 8 points chez les sympathisants du centre (74%), de 7 points auprès de ceux de droite (14%) et de 2 points parmi ceux de gauche (14%).

Edouard Philippe décroche

Jusqu'ici plus épargné, le Premier ministre accuse lui aussi une lourde chute dans l'opinion, d'après l'institut. Edouard Philippe voit sa popularité chuter de six points en un mois, atteignant le record de 24%.

 

Le chef du gouvernement perd notamment 12 points chez les électeurs de centre (70%), 14 points chez les sympathisants LaREM (74%) et 9 points chez les sympathisants de droite. 

Les sujets qui préoccupent le plus les Français, selon le sondage, sont la protection sociale et l'emploi (18%), l'immigration (15%) et l'environnement (9%).

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MAUVAISE PASSE

Macron dégringole de 10 points dans l'opinion et fait pire que Hollande à la même époque

 Selon un sondage Ifop pour Paris Match et Sud Radio: Emmanuel Macron enregistre une baisse record de dix points dans l'opinion depuis le mois de juillet. De l'affaire Benalla à la démission de Nicolas Hulot, les derniers soubresauts au sein de l'exécutif ont laissé des traces.

Emmanuel Macron accuse le coup. Après la succession de tempêtes qui frappent l'exécutif depuis juillet , affaire Benalla,

ralentissement économique, démission fracassante de Nicolas Hulot et cafouillage sur l'impôt à la source, l'exécutif subit un décrochage spectaculaire dans l'opinion. 

Ce sondage confirme une tendance déjà observée dans d'autres enquêtes d'opinion réalisées ces derniers jours, le faisant passer en dessous des 40% pour atteindre son plus bas niveau depuis son entrée en fonction en mai 2017.

 

 

 

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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 14:20

Quatre vieilles dames prennent le café et discutent des positions respectives de leurs fils :

- Moi, le mien, dit la première, il est Pasteur. En s'adressant à lui, tout le monde dit " Mmm, Mon père "

- Ah, surenchérit la deuxième, c'est pas mal... Le mien est Evêque. En s'adressant à lui, tout le monde dit " Ah, Monseigneur "

- Allons, allons, pointe la troisième, je crois que je vous surclasse... Le mien est Cardinal... En s'adressant à lui, tout le monde dit "Euh, votre Eminence "

Leurs yeux se tournent vers la quatrième qui sirote son café en silence. Presque de concert, elles s'enquièrent...

- Et vous, ma chère, comment s'adresse t-on à votre fils ?

- Oh, le mien ? C'est bien simple, il est strip-teaser dans une boite de nuit... Il mesure un mètre quatre-vingt-dix et c'est bien simple, quand il finit son numéro, tout le monde dit: " Oh, mon Dieu ! "

Published by Un Sage
7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 09:13

Un homme entre dans une pharmacie. 

Bonjour, je voudrais du Viagra.

Oui monsieur. Combien en voulez-vous ?

Oh... Très peu... 5 ou 6 comprimés suffiront parce que je vais les couper en 4.

Heu... Si je peux me permettre monsieur, j'ai bien peur qu'une si petite dose soit insuffisante pour maintenir une raideur acceptable durant assez longtemps…

Oh lalala, je vous arrête ! Ça n'a rien à voir avec ça ! Moi, j'ai plus de 80 ans et tout ce que je veux, c'est arriver à pisser suffisamment loin pour ne pas mouiller mes pantoufles

Published by Un Sage
6 septembre 2018 4 06 /09 /septembre /2018 18:00

Education sexuelle à l’école: Marlène Schiappa fait « comme si »

Une tribune du pédopsychiatre Maurice Berger

par

Maurice Berger

Spécialiste en Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent 

 

Madame Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, a hérité d’un cadeau particulier de la part de Madame Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l’Education nationale : la généralisation du plan d’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires. Face à l’inquiétude des parents, elle s’élève contre les « fake news » qui attaqueraient ce programme, en utilisant une méthode étonnante. Après les « en même temps », voici les « comme si »…

Comme si je n’existais pas

Depuis quelques jours, Madame Schiappa fustige une pétition signée selon elle par des personnes qui voient dans ce programme l’intervention de Satan et par des conspirationnistes. Oui, parmi les 35 000 signataires, quelques-uns disent voir là l’intervention du diable, mais la secrétaire d’Etat fait « comme si » cette pétition n’avait pas été initiée par des professionnels de l’enfance dont des professeurs de psychologie clinique, un membre du Conseil scientifique de la Société française de psychiatrie de l’enfant, etc. ; « comme si » elle n’avait pas recueilli l’accord de 95 psychiatres et pédopsychiatres, 260 médecins, 35 pédiatres, plus de 1000 psychologues/psychothérapeutes et 1500 enseignants. Pour ma part, je suis pédopsychiatre, j’ai pratiqué des dizaines d’avortements bénévolement pour créer un état de fait avant le vote de la loi Veil, je suis athée, convaincu de la nécessité des vaccins obligatoires, je ne corresponds pas vraiment à un profil de conspirateur ou d’intégriste religieux.

Madame Schiappa argue que ce programme a reçu l’aval d’organisations sérieuses, « comme si » elle ignorait que, volontairement, il n’a été demandé l’avis d’aucun clinicien spécialiste du développement affectif de l’enfant. D’où le résultat médiocre et dangereux.

Madame Shiappa rassure les parents en répétant à l’envie qu’il n’y aura aucun enseignement à la sexualité infantile en maternelle. Tant mieux. Mais elle fait « comme si » cette décision était spontanée. Or ce renoncement résulte de notre vigilance. La preuve : en 2017, sur le site internet de l’Académie de Grenoble, cet enseignement était programmé en grande section et il a été retiré dès que nous l’avons révélé publiquement. Lors du Congrès 2017 des enseignants de maternelle, le Planning familial a ainsi animé un atelier intitulé « L’éducation sexualisée [sic] : les petits aussi ! ».

Comme s’il n’y avait rien d’inquiétant

La seule garantie concernant l’abandon de cette éducation précoce serait que le gouvernement décide clairement de retirer des textes officiels toute référence aux « standards européens d’éducation à la sexualité » qui préconisent que cette éducation débute avant 4 ans. Entre 4 et 6 ans devraient ainsi être abordées les sensations liées à la sexualité (plaisir, excitation) puis entre 6 et 9 ans, les menstruations, l’éjaculation, le plaisir lié au toucher de son propre corps, les relations sexuelles. Ces « standards » figurent sur le site Canopé de l’Education nationale. Qu’est-ce qui empêche Madame Schiappa de supprimer toute référence à ce texte nocif ? Mystère.

Madame Schiappa évoque la nécessité de lutter contre les effets des films pornographiques. « Comme si » décrire les six positions de pénétration vaginale et les sept de pénétration anale, dessins ludiques à l’appui ,sur le site « onsexprime.fr » du ministère de la Santé destinés aux mineurs à partir de 12 ans – était vraiment la meilleure méthode.

Madame la secrétaire d’Etat explique que les intervenants dans ce domaine ont été formés sérieusement. Elle fait « comme si » nous n’avions pas publié de nombreux témoignages qui montrent les méthodes étranges utilisées par certains de ces intervenants. Ainsi, les jours des interventions sont dissimulés aux parents ou indiqués comme « activités diverses » sur l’emploi du temps. On ment parfois sur leur contenu : « Amenez le carnet de vaccination de votre enfant » – qui ne sera pas ouvert , ou en CM2 : « On va parler de la reproduction animale alors qu’est passé le film Le miracle de la vie de Lennart Nilsson, qui montre un pénis éjaculant dans le vagin d’une femme filmé par micro-caméra et un accouchement avec vue en gros plan sur le périnée de la parturiente. Quant aux films de la série Le bonheur de la vie, toujours en CM2, ils comprennent un dessin animé montrant un personnage enfantin féminin caressant le sexe d’un personnage masculin pour lui provoquer une érection en expliquant que le pénis doit être en érection pour permettre la pénétration dans le vagin.

Comme si les parents n’avaient pas leur mot à dire

L’imagination de certains formateurs n’est jamais à court : prévenir les parents la veille afin qu’ils ne puissent pas s’organiser dans leur vie quotidienne au cas où ils prendraient la décision de s’opposer à la présence de leur enfant à ces cours, ou mettre ces cours début juillet, juste avant les vacances pour que les parents ne puissent pas exprimer ensuite leurs protestations, etc. Tout cela se fait « comme si » ce n’était pas contraire à  la circulaire 2003-027  du 17 février 2003 indiquant que les parents d’élèves doivent être « informés et/ou associés » au projet éducatif.

Madame Schiappa fait « comme si » cette éducation, dont le but explicite est un nouveau paradigme, une sexualité synonyme de plaisir, respectait le rythme de développement affectif de chaque enfant alors qu’il est indiqué dans les « standards européens » qu’on doit aborder les sujets décrits ci-dessus avant que l’enfant ne se pose des questions à leur propos. Résultat : nous recevons de nombreux témoignages d’enfants choqués, traumatisés, présentant des insomnies, des cauchemars, des refus de retourner en classe, etc.

Madame Schiappa fait « comme si », tel qu’est fait le programme actuel, un adulte en position d’enseignant qui parle de sexualité, n’allait pas provoquer une excitation interne chez l’enfant. Ce qui le rend plus susceptible d’être la proie d’un prédateur éventuel.

 

Dans leurs témoignages, les parents se plaignent d’être dépossédés de leur rôle de parent concernant l’éducation sexuelle. Enseigner de telles choses à des enfants à l’insu, à la place ou contre l’avis des parents et vouloir ainsi le bonheur de l’espèce humaine, cela ne vous rappelle rien ?

Mais il y a un point sur lequel Madame Schiappa n’a pas fait « comme si », c’est celui de la communication médiatique : en répétant à l’envi qu’il n’y aurait aucune éducation à la sexualité en maternelle, elle détourne l’attention de ce qui va effectivement se faire en primaire et au collège.

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France Inter

Éducation sexuelle : ce qui est vraiment enseigné à vos enfants

par Ouafia Kheniche

Journaliste

A l'exposition Zizi Sexuel à la Cité des Sciences et de l'Industrie en 2014 © Maxppp / Bruno LEVESQUE

Contrairement aux rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux, l’éducation sexuelle ne concerne pas les enfants de maternelle. Depuis plusieurs années, à l'approche de la rentrée scolaire, des "fakes" circulent, alarmant certains parents. Le point sur ce qui est réellement enseigné à l'école sur le sujet.  

Tout l'été, des vidéos volontairement alarmistes ont circulé sur les réseaux sociaux. Sont évoqués, pêle-mêle, des cours donnés aux enfants de 4 ans, des séances entre enfants et adultes pour "apprendre à se masturber", des ouvrages ouvertement pornographiques étudiés à l'école primaire... Tout cela est faux, et il convient de revenir au programme factuellement.

Rien ne change à la rentrée concernant l'éducation sexuelle à l'école

es cours d’éducation sexuelle existent depuis 2001. La ministre de la Famille de l’époque, Ségolène Royal, et le ministre de l’Éducation nationale, Jack Lang, ont imaginé une mallette pédagogique sur "l'éducation sexuelle et la vie affective" destinée aux collégiens et à certaines classes de lycée.

Pour le gouvernement, l’objectif est "de permettre aux élèves d’adopter une attitude de responsabilité individuelle et sociale" sur cette question. Par ailleurs, il s’agit pour les éducateurs d’aborder les questions liées au consentement. 

Des cours mis en place au collège et lycée

Ces séances d’éducation sexuelle sont mises en place à la demande de l’Éducation nationale au collège. Il s’agit de trois séances réparties sur l’année. Les organismes ou associations qui viennent dans les collèges parler de sexualité doivent être agréés par l’État.

Bien souvent, "l’éducation sexuelle et affective" permet aux enfants pré-adolescents ou adolescents de poser leurs questions et de lever leurs inquiétudes. Les intervenants, mais aussi l'infirmière scolaire, peuvent ainsi expliquer clairement les changements liés à la puberté, souvent générateurs d’inquiétude. Ces séances sont mises en place en cohérence avec l'enseignement donné en SVT sur le sujet par les professeurs. 

Enfin, l'Éducation nationale est claire quant à ses objectifs : "Cette éducation à la sexualité ne se substitue pas à la responsabilité des parents et des familles. Afin de permettre aux élèves d'opérer des choix libres et responsables, il s'agit de travailler avec les élèves dans une démarche fondée sur la confiance dans leurs capacités, visant à développer l'estime de soi et l'aptitude à faire des choix personnels."

L'éducation à la sexualité prend la forme d'une invitation au dialogue, dans un cadre global, positif et bienveillant.

De son côté le ministre actuel de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a expliqué dans une interview donnée au quotidien Le Monde qu'il fallait insister sur les notions de respect d'autrui et de connaissance de son corps. Il a par ailleurs ajouté qu'il recevrait prochainement associations familiales et parents d’élèves pour "éviter toute ambiguïté".

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Belle pagaille !!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Published by Un Sage
6 septembre 2018 4 06 /09 /septembre /2018 17:15

Après son premier jour d'école, un petit garçon rentre à la maison et demande à sa maman :

- Maman, c'est quoi le sexe ?

La maman se dit alors qu'il faut vivre avec son temps et se lance dans des explications détaillées.

Après avoir écouté sagement, le petit garçon sort de sa poche un formulaire d'inscription de l'école et lui dit :

- D'accord maman, mais comment je vais faire pour écrire tout ça dans le petit carré ?

Published by Un Sage
1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 16:17

Abracadabra, Macron fait disparaître les Danois!

Et en même temps les fait réapparaître...

par

David Desgouilles

                                                                                        

Toujours le sourire narquois

La poudre de Perlimpinpin n’a jamais marché aussi bien. En l’espace de quelques heures, Emmanuel Macron a affirmé tout et en même temps son contraire. Au Danemark, le président a assuré que « le vrai Danois n’existait pas » avant de le faire réapparaître pour mieux critiquer le « Gaulois ».


Nicolas Hulot ayant enfin compris qu’il n’était pas, en même temps, libéral et écologiste, Emmanuel Macron devait avoir à cœur de recycler son fameux slogan. Ainsi, lundi, devant la conférence des ambassadeurs, il expliquait : « Enfin, parce que, partout dans le monde, les identités profondes des peuples ont resurgi, avec leurs imaginaires historiques. C’est un fait. Ceux qui croyaient à l’avènement d’un peuple mondialisé, protégé des morsures de l’histoire, se sont profondément trompés. Partout dans le monde, la psyché profonde est revenue à chacun de nos peuples, et c’est vrai, de l’Inde à la Hongrie, en passant par la Grèce, jusqu’aux Etats-Unis. Regardez-y de plus près, elle est parfois détournée, parfois exacerbée, mais c’est un fait qui dit quelque chose du retour des peuples. C’est une bonne chose sans doute, en tout cas, je le crois. » Le lendemain au Danemark, devant des étudiants, il tenait un tout autre discours : « Le vrai Danois n’existe pas, il est déjà européen. Même votre langue n’est pas seulement le danois, elle est part de la langue européenne », avant d’ajouter : « C’est pareil pour les Français ».

« En même temps », saison 2

Ainsi donc, le président de la République peut – pas tout à fait en même temps mais en moins de 36h – affirmer que l’identité profonde existe puis qu’elle n’existe pas. Comme dirait la patronne Elisabeth, c’est une cuiller pour Causeur, et une cuiller pour Libé. Depuis que sa candidature pointait à la fin de l’été 2016, lorsqu’il quittait le gouvernement, nous avons été saturés du « en même temps » macronien. Et, alors qu’il a pu faire merveille au point de le porter au pouvoir puis de lui permettre un bon départ, ce slogan est en train de devenir une véritable faiblesse, risquant de mécontenter à la fois ceux qui croient en l’identité et la souveraineté nationales et ceux qui les croient dépassées. Et cela vaut sur d’autres sujets.

                                                              Astérix le Gaulois et les peuples contingents

Mais revenons au Royaume du Danemark puisque le président de la République n’a pas parlé que devant les étudiants. Il s’est aussi érigé en rempart contre le nouveau duo formé par Viktor Orban et Matteo Salvini, opposant les « progressistes » dont il lui sied d’être désigné comme le chef de file par le couple italo-hongrois, aux « nationalistes ». Et il a aussi cédé une nouvelle fois à la tentation de fustiger ses compatriotes depuis une terre étrangère, comparant les Danois, ce « peuple luthérien » tellement ouvert aux réformes qu’il aimerait imposer aux « Gaulois réfractaires au changement ».

Il essentialisait ainsi deux peuples dont le sien, l’un forcément ouvert à la transformation car luthérien, et l’autre conservateur, forcément conservateur, car héritier de Vercingétorix. Comment saisir cette phrase au bout de trois jours de déclarations contradictoires ? Faut-il comprendre que le Danois sera toujours Danois car luthérien, et que le Français sera toujours Français, parce qu’il a trop lu Goscinny ? Il faut reconnaître que son explication devant les ambassadeurs avait davantage de gueule. Faut-il comprendre au contraire que, compte tenu qu’il n’y a pas de vrais Danois – même si plutôt luthérien – et pas de vrais Français – même si tous enfants d’Astérix -, autant imiter les réformes progressistes des premiers qui ont l’avantage d’aller dans le sens de l’Union européenne, mise en danger par les « nationalistes » ? Ou, plus sûrement, n’y a-t-il rien à comprendre, Emmanuel Macron procédant à un de ses fameux enfumages politiques dont il a le secret depuis qu’il est entré en politique ?

Être ou ne pas être…

Toujours est-il que le Royaume du Danemark n’était pas forcément le meilleur lieu pour illustrer le projet « progressiste » contre les méchants « nationalistes ». Car c’est bien ce pays qui, en 1992, fut en quelque sorte le « village gaulois » en rébellion, décidant souverainement par référendum la non-adoption du traité de Maastricht et donc le maintien de la Couronne comme monnaie nationale. C’est bien ce peuple qui, avant même l’Italie ou la Hongrie, envoya un groupe puissant au Parlement de ce qu’Emmanuel Macron nomme « nationalistes » ou « populistes ». C’est bien ce pays qui a mis en œuvre une politique d’assimilation et de baisse de l’immigration qui feraient hurler les députés LREM si c’était Laurent Wauquiez qui les proposait.

Qui sait si, du côté de Milan, Salvini et Orban n’ont pas été surpris qu’Emmanuel Macron leur réponde aussi vertement depuis Copenhague, alors que, décidément, il y a sans doute plus « populiste » qu’eux au Royaume du Danemark.

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 15:18

Décès  à  la communauté

Ma révérende mère,

l'Abbé Quille.Mardi dernier,pendant que l'Abbé Nédictine donnait le salut et pendant la quête du Père Cepteur,l'Abbé Quille est tombé sans connaissance entre les bras du Père Clu

Vous jugez de l'émotion générale: tous les révérends pères s'agitaient et pleuraient,excepté le Père Fide qui dissimulait mal sa joie. " Peut-être qu'un café bien fort ... proposa timidement le PèreColateur."Inutile. Vous voyez bien que tout est fini!" répliqua le Père Emptoire. On alla malgré tout chercher le Père Manganate et le Père Chlorure, pensant que leurs efforts pourraient ranimer l'Abbé Quille.

L'admirable Père Fusion, notre dernier espoir, ne put que constater le décès.Au milieu des lamentations, on se prépara donc pour la cérémonie, pendant que le Père Sonnage, le plus grand de la communauté, sonnait les cloches à toute volée.

On se dirigea vers la chapelle. Comme la chaire était en réparation, le père Oquet monta sur le Père Choir, et fut suivi par l'Abbé Gueule qui parla avec véhémence.Puis l'Abbé Mol chanta le De Profondis.

Une grande discussion s'éleva sur le chemin du cimetière. Le Père Clus et l'Abbé Cane ne voulaient pas quitter la route, tandis que le Père Illeux voulait monter tout droit vers la montagne, ainsi que le Père Dreau et l'Abbé Casse qui affectionnaient les chemins escarpés.Le Père Plexe hésitait; quant au Père Formant, il n'était pas contre un peu d'exercice.

Le Père Nicieux, le Père Sistant et le Père Vers animaient la discussion,sans se préoccuper des absurdités prononcées par l'Abbé Ration. Il fallut que le Père Spicace et le Père Suasif prêchassent l'apaisement, mais seule, la ténacité du Père Sistant put rétablir l'ordre. Le Père Turbateuret le Père Sécuteur eux-mêmes durent renoncer à semer la discorde. Pendantce temps, l'Abbé Attitude était de l'avis de tout le monde.

Enfin, on arriva au cimetière. Devant la fosse que le Père Forateur avait creusée,le Père Gola déposa un bouquet discret, puis le Père Pétuel et le Père Manant parlèrent de l'éternité, tandis que tout le monde pleurait...(surtout le Père Clus qui, en perdant l'Abbé Quille, perdait son seul soutien).Ce fut un bien triste cortège qui reprit le chemin du couvent, derrière le Père Pendiculaire courbé par la chaleur.

Chacun s'en fut dîner, après  que le Père Uquier eut rasé tout le monde.

Le repas fut mélancolique.le Père Sil avait perdu sa fraîcheur, et l'Abbé Chamel n'avait jamais paru d'unetelle blancheur. En revanche, l'Abbé Terave devenait violacé.Le Père Itoine se tenait douloureusement le ventre et le Père Imé semblait avoir vieilli de dix ans.Je suis convaincu, ma révérende Mère, que vous prendrez part à notre deuil, et vous prie de croire à mes sentiments religieux.douloureusement le ventre et le Père Imé semblait avoir vieilli de dix ans.

Je suis convaincu, ma révérende Mère, que vous prendrez part à notre deuil, et vous prie de croire à mes sentiments religieux.

L'Abbé Tise Père de La Trappe

 

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